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Du 17/04 au 29/06 - 2114 km - Champagne/Vezelay/GR10/Camino del Norte et Primitivo/Cabo Fisterra |
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LE RETOUR - Sur SANTIAGO (Dimanche 27 juin)
Saint-Jacques de Compostelle / ESPAGNE
Dimanche 27 Juin 2010
Nous avions le choix entre le car et un minibus. Au dernier moment, nous optons pour un maxi-taxi !
Sept personnes à bord, les sacs dans le coffre et nous voilà partis.
Le chauffeur, prend le chemin des écoliers.
Pour nous faire découvrir la côte sauvage et le chemin qui arrive de Muxia. Alors que nous admirions les plages et paysages, face à nous sur la route, nous apercevons deux marcheurs dont l’un tire un porte sac !!!
Aucun doute, ce sont nos compagnons laissés hier à la bifurcation, juste après Hospital.
Nous demandons au chauffeur de ralentir.
Il s’arrête à leur hauteur, et nous avons le bonheur de pouvoir, une dernière fois, saluer ceux que l’on ne pensait plus revoir.
Surpris eux-mêmes de nous voir ici.
Notre retour se poursuit. Nous regardons fréquemment notre montre. Il n’est pas loin de midi.
Nous sommes, tous, déposés en vrac aux abords de la cathédrale. Rapidement nous allons poser nos sacs dans la pension où nous supposons qu’une chambre nous était réservée.
Ce n’est pas le cas, mais nous partons, haut le pied, pour assister à l’office. C’est dimanche et nous sommes presque certains de voir, enfin, le Botafumeiro !
Une foule immense est canalisée par de nombreux « Guardia civil ». Forts de notre qualité de pèlerin nous fonçons droit sur le porche d’entrée pour nous voir renvoyer au bout de la file !
En bon Français, nous profitons d’un intervalle laissé entre deux personnes pour nous infiltrer. Nous ne tardons pas à pénétrer dans le saint des saints.
Plus de place assise, nous trouvons – dans le transept un endroit permettant de voir et d’entendre la messe.
Aujourd’hui, des parlementaires e Navarre sont présents, et de ce fait trois Evêques officient.
Grandes orgues et chorale rendent ces instants encore plus solennels. Puis, vint le moment tant attendu :
Le Botafumeiro !
Il est porté et balancé par huit hommes, appelés tiraboleiros, habillés de longues robes rouges.
C’est un énorme encensoir de métal argenté d'un peu plus d'un mètre et demi de haut. Il pèse 72 kilogrammes. Quand on l'alimente d'une bonne dose de braises de charbon de bois et d'encens et qu'on le fait balancer au bout d'une grosse corde de chanvre, il diffuse un épais nuage de fumée odorante.
Il est couramment admis qu'il était destiné autrefois à masquer la mauvaise odeur de sueur et de crasse que répandaient les pèlerins.
Maintenant, il nous faut absolument trouver un hébergement. L’office des pèlerins nous fournit une liste de plusieurs possibilités. Devant notre difficulté à dialoguer, notre interlocutrice – qui parle le français – se propose de nous aider. Grâce à son intervention, nous prenons rapidement possession d’une belle chambre donnant sur la Cathédrale.
Nous passons l’après midi en shopping touristique. Le soir venu, un bon restaurant de spécialités nous accueille pour notre dernière « cena » !
Sept personnes à bord, les sacs dans le coffre et nous voilà partis.
Le chauffeur, prend le chemin des écoliers.
Pour nous faire découvrir la côte sauvage et le chemin qui arrive de Muxia. Alors que nous admirions les plages et paysages, face à nous sur la route, nous apercevons deux marcheurs dont l’un tire un porte sac !!!
Aucun doute, ce sont nos compagnons laissés hier à la bifurcation, juste après Hospital.
Nous demandons au chauffeur de ralentir.
Il s’arrête à leur hauteur, et nous avons le bonheur de pouvoir, une dernière fois, saluer ceux que l’on ne pensait plus revoir.
Surpris eux-mêmes de nous voir ici.
Notre retour se poursuit. Nous regardons fréquemment notre montre. Il n’est pas loin de midi.
Nous sommes, tous, déposés en vrac aux abords de la cathédrale. Rapidement nous allons poser nos sacs dans la pension où nous supposons qu’une chambre nous était réservée.
Ce n’est pas le cas, mais nous partons, haut le pied, pour assister à l’office. C’est dimanche et nous sommes presque certains de voir, enfin, le Botafumeiro !
Une foule immense est canalisée par de nombreux « Guardia civil ». Forts de notre qualité de pèlerin nous fonçons droit sur le porche d’entrée pour nous voir renvoyer au bout de la file !
En bon Français, nous profitons d’un intervalle laissé entre deux personnes pour nous infiltrer. Nous ne tardons pas à pénétrer dans le saint des saints.
Plus de place assise, nous trouvons – dans le transept un endroit permettant de voir et d’entendre la messe.
Aujourd’hui, des parlementaires e Navarre sont présents, et de ce fait trois Evêques officient.
Grandes orgues et chorale rendent ces instants encore plus solennels. Puis, vint le moment tant attendu :
Le Botafumeiro !
Il est porté et balancé par huit hommes, appelés tiraboleiros, habillés de longues robes rouges.
C’est un énorme encensoir de métal argenté d'un peu plus d'un mètre et demi de haut. Il pèse 72 kilogrammes. Quand on l'alimente d'une bonne dose de braises de charbon de bois et d'encens et qu'on le fait balancer au bout d'une grosse corde de chanvre, il diffuse un épais nuage de fumée odorante.
Il est couramment admis qu'il était destiné autrefois à masquer la mauvaise odeur de sueur et de crasse que répandaient les pèlerins.
Maintenant, il nous faut absolument trouver un hébergement. L’office des pèlerins nous fournit une liste de plusieurs possibilités. Devant notre difficulté à dialoguer, notre interlocutrice – qui parle le français – se propose de nous aider. Grâce à son intervention, nous prenons rapidement possession d’une belle chambre donnant sur la Cathédrale.
Nous passons l’après midi en shopping touristique. Le soir venu, un bon restaurant de spécialités nous accueille pour notre dernière « cena » !
Vers PARIS et Les Vigneaux
Saint-Jacques de Compostelle / ESPAGNE
Lundi 28 Juin 2010
Nous devons être présents à 8h00 (pour un départ prévu à 8h30) à la gare routière de Santiago.
Il y a foule sur les quais d’embarquement. Plusieurs autocars, et personne pour renseigner les pèlerins en partance.
Un certain désordre - pour ne pas dire pagaille – règne ici.
Enfin, un semblant d’organisation se met en place. Les soutes s’ouvrent, les sacs se rangent et un cri !
D’un autre véhicule nous voyons jaillir, un petit bonhomme criant nos prénoms.
C’est Tien – le Vietnamien de Belgique - côtoyé avant Saint Sever et une poignée d’instant à Saint Jean Pied de Port qui nous a reconnus.
Il se jette littéralement dans nos bras en hurlant « on l’a fait, on l’a fait !!! »
Le véhicule chargé de nous amener sur Paris n’est pas très récent. Autrement dit, il est un peu obsolète au niveau confort.
Nous sommes assis juste au dessus de la porte latérale. C’est une idée d’Edith qui s’avère être de génie, car les 24h30 initiales se transforment en 27h00.
Sans cet espace, que nous sommes les seuls à avoir pour étendre nos jambes, c’eut été un voyage d’enfer, un véritable calvaire.
Il y a foule sur les quais d’embarquement. Plusieurs autocars, et personne pour renseigner les pèlerins en partance.
Un certain désordre - pour ne pas dire pagaille – règne ici.
Enfin, un semblant d’organisation se met en place. Les soutes s’ouvrent, les sacs se rangent et un cri !
D’un autre véhicule nous voyons jaillir, un petit bonhomme criant nos prénoms.
C’est Tien – le Vietnamien de Belgique - côtoyé avant Saint Sever et une poignée d’instant à Saint Jean Pied de Port qui nous a reconnus.
Il se jette littéralement dans nos bras en hurlant « on l’a fait, on l’a fait !!! »
Le véhicule chargé de nous amener sur Paris n’est pas très récent. Autrement dit, il est un peu obsolète au niveau confort.
Nous sommes assis juste au dessus de la porte latérale. C’est une idée d’Edith qui s’avère être de génie, car les 24h30 initiales se transforment en 27h00.
Sans cet espace, que nous sommes les seuls à avoir pour étendre nos jambes, c’eut été un voyage d’enfer, un véritable calvaire.
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