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Actualités du Niger

Tandja opte pour la politique du pire !

Auteur: Anara
Date: le 23/01/2010 à 21:14
Echec du dialogue inter-nigérien : Tandja opte pour la politique du pire !

Le Républicain

Le médiateur désigné par la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), le général à la retraite Abdul Salami Abubakar, a retenu la date du 3 février prochain pour la reprise des négociations. Il ne se fait aucune illusion sur la suite du dialogue. Il sait qu’il n y a plus d’issue pour le dialogue qui a été voulu inclusif et ultime solution à la crise politique qui mine le pays depuis 7 mois. Il est conscient que les chances de ce dialogue sont nulles.
Le dialogue s’est éteint depuis la semaine dernière, avec l’annonce faite par le chef de l’Etat de la sacralité de la 6è République. La conséquence, c’est que la Constitution issue du référendum du 4 août dernier, les élections législatives et municipales organisées en octobre et décembre derniers sont irréversibles. C’est ce que confirment le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Kassoum Mamane Moctar, et plusieurs autres « idéologues » de la refondation. Or s’il y a crise aujourd’hui, c’est parce que la légitimité et la légalité de cette Constitution sont sujettes à caution ; elles sont contestées par l’opposition et la communauté internationale. C’en est fini pour le dialogue. La coordination des forces pour la démocratie et la République (CFDR-opposition) a déjà informé ses militants et l’opinion publique qu’il n y a rien à attendre.

Faute de compromis acceptable par tous, il est évident que la communauté internationale qui a déjà pris des sanctions ciblées contre le Niger va passer à la vitesse supérieure.

L’échec de la médiation signifie de facto l’adoption de nouvelles sanctions économiques, financières et diplomatiques contre le Niger. Dans le document de conclusions de l’Union européenne, à l’ouverture des consultations avec le Niger, le 8 décembre dernier à Bruxelles, il a été rapporté que « les mesures conservatoires limitant la coopération avec le Niger resteront d’application, mais l’UE pourrait soutenir par des mesures d’accompagnement les progrès qui iraient dans la direction souhaitée ».

En attendant que le dialogue inclusif, promis par le gouvernement nigérien à Bruxelles, produise ses effets, l’UE a maintenu les sanctions financières contre le Niger. C’est ainsi que les interventions de l’UE en appui Programme et en appui Projet sont concernées par les mesures conservatoires. En conséquence, les décaissements non exécutés sont gelés. Aussi, une aide budgétaire pour un montant de plus de 46 millions d’euros (soit 30 millions pour l’exercice 2009 et 16 millions de l’exercice 2008 non consommés et transférés sur l’exercice courant) est gelée. Pour l’exercice 2010, les mesures conservatoires toucheront 30 millions d’euros. Au total, ce sont une cinquantaine de milliards FCFA d’aide budgétaire qui sont concernés par le gel décidé par l’UE.

Si au bout de 4 mois, à compter du 8 décembre, aucun dénouement de la crise politique n’intervient, l’UE passera ainsi à un stade graduel de sanctions qui pourraient aller de la suspension de son intervention sur une période plus ou moins longue dans un ou plusieurs secteurs d’activités à l’annulation pure et simple de ses appuis sectoriels et ou budgétaires voire même globaux.

C’est aussi dans ce contexte que certaines sources laissent entendre que les ressources destinées au recensement général de la population en 2011, d’un montant de près de 10 milliards FCFA, seraient annulées.

Pour leur part, les Etats-Unis ont suspendu les financements de la société de défi du millénaire (MCC) d’un montant de 23 millions de dollars US (à peu près 10 milliards FCFA) du Programme Seuil du Niger. Ce Programme met l’accent sur la scolarisation de la jeune fille, la maîtrise de la corruption, la simplification des procédures de création d’entreprise, les procédures d’accès à la terre. Quelque 1 000 jeunes en cours de formations professionalisantes, des appuis financiers, matériels et infrastructurels à 51 communes…ont été ainsi concernés. Les USA ont aussi pris des mesures interdisant l’octroi du visa aux officiels et tous ceux qui ont contribué à l’avènement de la 6è République, et la vente d’armes au Niger.
Le leader de l’opposition, Mahamadou Issoufou, estime à 1 000 milliards FCFA, le montant global des ressources qui seront affectées par les sanctions internationales.
C’est évident, Tandja, qui croit que le chef d’un Etat moderne peut se comporter comme un chef traditionnel (avec un pouvoir à vie), a fait le choix de la confrontation avec les opposants et la communauté internationale. Il fait mine d’ignorer les sanctions internationales, l’isolement diplomatique de son pays mais aussi les luttes de ses opposants qui ont décidé de renouer avec la rue pour le faire fléchir. Les jours à venir risquent d’être ardents. Tandja et les idéologues de son régime pensent certainement qu’avec les ressources internes, il est possible de faire face aux charges de fonctionnement de l’Etat et d’investissements. ce qui semble chimérique quand on sait que les financements des grandes infrastructures comme les routes, les adductions en eau potable, la lutte contre les endémies, le développement de l’agriculture…sont assurés par l’extérieur.

Pour avoir de l’argent, Tandja a annoncé la remise des fonctionnaires au travail, le sacrifice (alors que lui-même n’a pas consenti de sacrifices) et la lutte contre la corruption. Personne n’est en mesure de quantifier les retombées de ces actions d’Hercule qu’il compterait mener. Les Nigériens ont-ils demandé le démantèlement de la Constitution et la crise qu’il a induit pour leur demander de serrer la ceinture ? N’est-il pas mieux indiqué de revenir à un ordre constitutionnel normal, pour éviter les sanctions et donc les sacrifices qu’on, demande aux citoyens qui tirent déjà le diable par la queue ?

Les Nigériens craignent le pire, le ralentissement des activités économiques, pour le secteur privé, la rareté des salaires pour les fonctionnaires, l’inflation pour le plus grand nombre. C’est la politique du pire !

Oumarou Keïta
http://www.medianiger.info/2010/01/eche ... e-du-pire/

Re: Tandja opte pour la politique du pire !

Auteur: machote
Date: le 23/01/2010 à 22:06
Sarkozy, rendez-nous nos milliards
(Le Républicain (ml) 22/01/2010)

Un économiste togolais réclame le retour en Afrique de l’ouest de 3.000 milliards de FCFA de la BCEAO logés au trésor français (Exclusif)

Ouestafnews –Kako Nubukpo est un économiste togolais, agrégé des Universités et un ex- fonctionnaire de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Aujourd’hui consultant auprès de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), il nous a accordé un entretien dans lequel il dresse un bilan mitigé de cette institution sous régionale qui, en quinze ans, a réalisé très peu, se contentant surtout de gérer de grands équilibres macro-économiques au détriment de l’amélioration des conditions de vie des citoyens. Dans le même entretien le Pr Kako Nubukpo revenant sur une question dont la BCEAO ne veut pas entendre parler réclame le retour en Afrique de quelque 3.000 milliards FCFA de la Banque centrale logés au trésor français et qui auraient pu servir au développement des pays de la sous-région ouest africaine membres de l’Uemoa.

Ouestafnews – En tant qu’économiste, quel est votre regard sur les progrès réalisés, après 15 ans, en matière d’intégration économique sous régionale, dans la zone Uemoa ?

Pr Nubukpo - C’est comme la bouteille à moitié pleine ou à moitié vide (…).Au plan formel il est indéniable qu’il y a eu des progrès, notamment du point de vue des institutions sous régionales, du point de vue même de la cohésion au niveau des décideurs. Le mécanisme de surveillance multilatérale, le mécanisme de surveillance par les pairs, constituent des progrès indéniables. Mais concrètement par rapport à ce que vit le citoyen de l’Uemoa, force est de reconnaitre que nous n’avons pas avancé. La pauvreté continue d’augmenter, on voit bien que le coût de la vie augmente dans l’Union, on voit bien qu’on ne peut pas circuler librement en dépit des textes qui disent qu’il y a une liberté de circulation et au plan de ce que moi j’appellerai la gouvernance macro économique de la zone il y’a de sérieux problèmes. Nous avons une monnaie qui est extrêmement forte parce qu’elle est rattachée à l’Euro et l’Euro à fait à peu prés 1,40 dollar. Nous ne pouvons pas exporter parce que nous exportons en dollar et nos intrants sont importés en euro. Donc nos hommes d’affaires, nos agriculteurs nos commerçants ont beaucoup de mal à être compétitifs à l’export… en quelque sorte, les gens en parlent, les institutions progressent mais le citoyen lambda de l’Union ne voit pas encore le fruit de l’intégration.

Ouestafnews - Du point de vue de l’analyse économique ou se situe le blocage ? Pourquoi le citoyen justement ne voit pas ce fruit ?

Pr Nubukpo - Il y’a ce que j’appelle l’aliénation intellectuelle et l’extraversion économique. Je commence par le 2ème point, l’extraversion économique. Nos états n’ont pas été conçus pour être viables en eux même. Ce sont des produits de la colonisation, de la conférence de Berlin. Nos économies sont faites pour alimenter les métropoles à bas coût, nos produits sont des produits de rente qui ne sont pas transformés. Après l’indépendance nos responsables politiques n’ont pas eu le courage de changer la donne. Ils se sont complus dans cette logique qu’on appelle l’économie de traite et aujourd’hui on voit les limites de cette économie de traite, puisqu’on ne crée pas de valeur ajoutée. Les coûts mondiaux des matières premières se sont retournés, on voit bien qu’il n’y a pas d’emplois pour nos jeunes qui sont obligés de migrer (…) Cette extraversion veut dire simplement que notre logique de fonctionnement est conçue pour l’extérieur et pas pour le développement des populations.

Ouestafnews - Ce genre de discours, on l’entendait il y’a 10, 15, voire 20 ans en arrière et aujourd’hui vous le reprenez dans un contexte dit de « mondialisation » - peut-on, à un moment où on parle de « mondialisation » vraiment parler d’économie « extravertie » ou d’économie « repliée » sur un pays ?

Pr Nubukpo - Oui, vous avez raison et c’est le deuxième point sur lequel je voulais revenir, et c’est l’aliénation intellectuelle. Notre modèle de penser, nos schèmes ne sont pas des schèmes endogènes. Ils sont produits par l’extérieur. Ce qui est intéressant dans le phénomène de globalisation c’est ce que chaque peuple peut apporter en terme d’originalité et sur ce plan nous avons beaucoup de travail à faire. Vous avez raison de dire que la problématique de l’extraversion est une vieille problématique, mais elle est aujourd’hui d’actualité. Pourquoi ? Parce que la crise nous a montré que même les dirigeants occidentaux qui utilisent des modèles conçus par leurs intellectuels n’hésitent pas à changer ces modèles. Ils sont pragmatiques. Ils sont beaucoup plus pragmatiques que nos dirigeants africains qui se contentent de recopier à l’identique les décisions du FMI (Fond monétaire international) et les injonctions de la Banque mondiale et qui se refusent à avoir une pensée endogène. Ma vision des choses c’est que nous ne pouvons réussir dans la globalisation que si nous sommes authentiques, si nous apportons quelques chose qui provient de nous, de notre culture, de notre vision du monde, de la manière dont nous voulons être avec les autres .

Ouestafnews - Mais vous savez que la plupart de nos Etats ont aujourd’hui les mains quelques peu liées à partir de tous ces programmes conçus avec ce qu’on appelle « le consensus de Washington ». Alors sur quels leviers peuvent s’appuyer nos dirigeants pour changer les choses, c’est un peu la question piège, non ?

Pr Nubukpo - Vous avez tout à fait raison. On est en un moment où il faut changer de paradigme, changer de façon de penser, mais on ne peut changer de façon de penser que si nous avons un leadership digne de ce nom et pour moi ce qui est important dans ce leadership c’est sa légitimité. Que ce leadership soit politique, social, religieux ou autre il faut que le leader soit légitime. Si vous avez un homme politique qui trainent des casseroles, il ne peut pas avoir de légitimité quand il s’exprime avec ses confrères occidentaux lorsque vous avez des intellectuelles qui n’ont aucune connaissance de leur société, de leurs économies ils ne peuvent rien apporter dans le concert de la pensée. Donc ce sur quoi nous devons travailler, c’est le renforcement de la légitimité de nos porte-parole (…) Si nous avons des dirigeants légitimes et si prenons conscience que la diaspora est une force importante et que nous travaillons dans le renforcement de la solidarité à la fois des Africains qui sont en Afrique et ceux qui ne sont pas en Afrique et que travaillons également pour que nos gouvernants puissent se parler et qu’on renforce la gouvernance, je pense que petit à petit nous infléchirons la marche des choses.



Ouestafnews – Pour en revenir à l’Uemoa qui célèbre ses quinze ans, y a t-il a des leviers sur lesquels on peut s’appuyer pour justement prendre en compte ses dimensions de bonne gouvernance ?

Pr Nubukpo - Par rapport à l’Uemoa ce que je voudrais mettre en évidence c’est l’importance de la cohérence de nos politiques publiques. Vous savez, nous ne transformons rien. Je prends l’exemple du coton. Nous ne transformons que moins de 3% de notre coton et nous avons une monnaie forte le franc CFA, qui nous empêche d’être compétitif à l’export. Donc la première question c’est : est ce que nous pouvons continuer l’insertion primaire des économies de l’Uemoa au sein du commerce international avec un régime de change qui est en total contradiction avec la volonté d’être compétitif à l’export ?

Donc ce qu’on peut attendre d’une institution comme l’Uemoa ou d’autres institutions similaires, c’est de travailler sur la cohérence des politiques publiques qu’elles veulent mettre en œuvre. En plus je pense qu’il est important de rendre compte. Parce que ces instituions ne sont que des produits de la volonté populaire, il s’agit de délégations de souveraineté. Elles doivent être normalement sujettes non seulement au contrôle politique ou de gestion mais au contrôle social. (…) je crois que si on travaille la question de la cohérence des politiques publiques, et celle de l’obligation de rendre compte, ce sera déjà un premier pas pour qu’on puisse savoir ce qui se fait au sein de ces institutions qui sont quand même il faut le reconnaitre assez opaques du point de vue de leur fonctionnement interne.

Ouestafnews – Lors d’un débat à l’occasion de ce 15ème anniversaire, vous avez mentionné la Banque Centrale et vous avez évoqué la question de ses réserves à l’extérieur, notamment en France. Pouvez vous nous expliquer davantage ce mécanisme et en quoi il plombe la relance de nos économies comme vous le défendez ?

Pr Nubukpo - Oui ce qu’il faut savoir c’est il y’a ce qu’on appelle les « conventions du compte d’opération » qui organise la gestion du franc CFA. Pour être simple lorsque la Banque centrale émet du franc CFA il faut qu’elle ait des devises, qui sont logées auprès du trésor français et la convention dit : lorsque vous émettez 1 franc CFA vous devez avoir 0,2 franc CFA sous Sous sorme de devise auprès du trésor français, soit 20% de taux couverture de l’émission monétaire. Aujourd’hui nous sommes à plus de 110 % de couverture de cette émission monétaire! C'est-à-dire que quand nous émettons un franc CFA nous avons plus de 1 franc CFA sous forme de devises logés au trésor français à Paris. La question est de savoir si entre les 20% de couverture qui sont exigés pour que la France garantisse la parité fixe entre le CFA et l’euro et les 110 % de couverture qui sont effectifs à l’heure actuelle, s’il n’y a pas moyen de mobiliser une partie de ces ressources pour financer la croissance de nos économies qui en manque cruellement.

Ouestafnews – De quels montants parle-t-on? de milliards, de dizaines ou de centaines de milliards?

Nubukpo - Il y a plus 3.000 milliards de franc CFA à l’heure actuelle rien que provenant de la zone Uemao et la zone CEMAC (Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale) n’est pas loin d’en avoir le double, parce que c’est une zone productrice et exportatrice de pétrole. Donc si on accumule les réserves de change des deux Banques centrales de la zone franc, on n’est pas loin de 8.000 milliards de franc CFA qui ne servent finalement qu’à garantir la parité fixe. La question qu’on est en droit de se poser est de savoir si nous privilégions une croissance quitte a avoir un peu d’inflation dans nos zones ou si nous voulons simplement défendre le taux de change et en nous glorifiant d’être une zone de faible inflation ? Toute ceci en sachant en plus que cette inflation n’est pas d’origine monétaire, c’est une inflation importée. Ce sont les chocs pétrolier, les aléas climatiques donc la question c’est à quoi servent les banques centrales de la zone francs ?

Ouestafnews - Vous remettez en cause le modèle ou en tout cas le choix de la régulation, alors qu’on sait que pendant les quinze dernières années ça a été l’ossature de la politique, le cœur, voir l’âme de la politique de l’Uemoa : baisse de l’inflation et contrôle des déficits budgétaires....

Est ce qu’un économiste raisonnable peut remettre en cause ces questions choses là sans remettre en question les équilibres ? Jusque là on nous a convaincu que l’équilibre de nos économies repose sur ses deux paramètres ou en tout cas ces deux paramètres font partie des fondements auxquels il ne faut pas toucher.

Pr Nubukpo - Tout à fait. Je voudrais être clair je ne fais l’apologie de la mauvaise gestion ou du laxisme en matière de gestion économique. Je dis simplement que nous devons être pragmatiques. La variable aujourd’hui qui manque le plus dans nos économies, c’est le crédit et toutes les études sur le financement de notre zone montrent que il y a rationnement du crédit. Donc la Banque centrale doit jouer son rôle pour alimenter nos économies en liquidité et c’est très important.

Elle doit également jouer son rôle pour une bonne fluidité des impulsions monétaires, voir comment le secteur bancaire se comporte et elle est d’autant plus obligée de jouer ce rôle qu’elle a promu la libéralisation financière en 1989. Ce que je dis simplement c’est que nous devons avoir du crédit pour obtenir la croissance et la croissance va générer les recettes d’exportation des devises qui vont nous promettre de garantir notre parité. Il n’est pas normal que les économies les plus faibles du monde aient la monnaie la plus forte du monde. La monnaie doit refléter un tant soit peu la qualité de la production d’une économie, la monnaie ne peut pas être déconnectée du secteur réel de nos économies. C’est comme si on voulait vivre au dessus de nos moyens sans accepter d’en payer le prix.

Ouestaf News

Re: Tandja opte pour la politique du pire !

Auteur: descartes
Date: le 24/01/2010 à 19:24
Interessant ce que dit cet économiste, 3 000 milliard de cfa: ça fait 4,5 milliard d'euros.(admettons que ce chiffre soit exact). Sarko ne m'en a pas parlé!
ok, cet argent retourne en Afrique. A votre avis avec ça, les chefs d'état de l'Afrique de l'ouest peuvent s'acheter combien de villas de luxe à Deauville?
et si l'en reste un peu , un bon coup d'hyperinflation et le tour est joué.
attention de ne pas jouer à l'apprenti sorcier.

Re: Tandja opte pour la politique du pire !

BenOmar
Auteur: BenOmar
Date: le 25/01/2010 à 20:21
Descartes:
Citation: “A votre avis avec ça, les chefs d'état de l'Afrique de l'ouest peuvent s'acheter combien de villas de luxe à Deauville?


Bien dit! Tout argent entré en afrique ne servira qu'à enrichir les gloutons présidents et leurs hordes de bouffons communément appelés "dignitaires du régime". Nous ne voulons pas de ces 3000 milliards de cfa. Il ne servirons qu'à enrichir davantage les oligarchies au pouvoir et encourager ces prédateurs sans crupule à narguer le peuple plus qu'ils ne le font dejà. Le malheur de l'Afrique ce sont les africains eux même comme le dit une expression populaire pour ceux qui ont sejourné dans certains coins de l'Afrique.

BenOmar

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