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Communauté du Niger

/Occitan-Touareg/ " Entraide Occitano Touarègue"

lo fornier
Auteur: lo fornier
Date: le 08/03/2007 à 21:33
Occitan -Touareg est le petit blog de l'association "E.O.T" ( Entraide Occitano Touarègue).
L'association a vue le jour suite au premier congrès mondial Amazigh aux îles Canaries en 1997.
Nous travaillons en milieu semi-nomade au Nord Niger, à AZAR, SIKERAT, ANOU N'AGAROUF, et j'espère un jour à IN ABANGARIT.
http://occitan-touareg.over-blog.com/

Re: /Occitan-Touareg/ " Entraide Occitano Touarègue&quo

Date: le 13/06/2007 à 21:12
Enfant des hommes

« Mais là où personne ne peut vivre, certains hommes, peut être, peuvent apprendre à vivre. »
Albert CAMUS

Ceci est ma vie. Celle de l’enfant targui d’Occident. Celle de fils des grands Hommes car nous avons un idole un homme à qui nous aimerions ressembler ou qui nous fait rêver par ses aventures ou ses exploits. Moi, c’est tous les Hommes qui vécu avant moi que je aimerais suis par traces. Je voudrais faire en sorte que leurs paroles et écrits restent encore visibles ou lisible ou même renaissent pour d’autres les découvres après moi. Ainsi, je pourrais peut êtres un jour comprendre. Pourquoi si c’est eux qui ont fait ce monde ; pourquoi ils l’ont fait aussi male ? Je ne sais pas pour vous mais pour il n’y a pas de différence très un enfant et un autre sédentaire.

Je suis né à la frontière entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Ce n’est pas pour faire beau que j’aie choisi ce titre. Mais, c’est par ce que je suis un targui au 21eme siècle qui découvre la vie dans les grandes villes. Il doit ainsi, affronter des nombreuses traditions et cultures bien différentes du sien qu’il commence presque à oublier. La vie a fait que j’ai traversé l’Afrique et finir en France. C’est peut être une chance, mais si j’avais vraiment le chois je serai rester avec toujours mes amis. Ainsi nous, nous verrons grandir et changer.
Tout a commencé naturellement à ma naissance. Cette arrivé est probablement mal choisit, car pour un touareg que ma destiné a choisit que la n’est plus la belle période notre Histoire.

Je suis donc touareg (un targui). J’ai habité le Mali de ma naissance, c'est-à-dire juste après la grande sécheresse de 1987-1986. Je crois être né vers 1984. Le campement qui était le mien s’est dispersé quelles années après ma naissance. Je n’ai pas eu la chance de connaître la vie des touaregs telle qu’elle était dans années d’Or. Les grands frères ont fait rébellion vers 1990. Le 7 mai 1990, ils sont allés à la prison de Tchin -Tabaraden au Niger libérer leurs amis et pères arrêtés quelques jours auparavant. Dans l’altercation avec les gardiens de la prison, l’un de ces derniers trouva la mort. Ainsi commence une période importante dans l’Histoire des touaregs. Moi, je fis après un long voyage dans campement de réfugiés au Burkina Faso. Tous les touaregs se sont dispersés dans les pays d’Afrique. Certains se sont retrouvés en Mauritanie d’autres en Algérie et d’autres encore en Libye. La politique de notre monde, les amis, est bien étrange car ces pays dans lesquels, les touaregs se sont réfugiés sont autre fois et sont encore et toujours « les leurs. »

Ainsi, les redoutables princes du désert sont perdus dans tout le continent africain et même au- delà. Ils ont même dépassé les frontières des pays anglophones tel que le Nigeria ou le Ghana.
Les hommes bleus sont devenus des mendiants comme le plus part des peuples du désert tel que les bororos et les Toubous au Tchad. Aujourd’hui tous sont à la merci d’une éventuelle disparition.

« Faudrait-il q’un peuple disparaisse pour savoir qu’il existe ? »
Mano Dayak

C’est bizarre à dire, mais c’est une maladie qui ma sauver. Cette maladie m’a emporter vert une mère qui n’est autre qu’une française de la paierie de France au Burkina Faso. Hélène est la mère de tous les enfants touaregs. Ainsi, j’ai été adopté par une mère venue d’Occident depuis 1993. C’est à travers sont amour pour l’Afrique et les Touareg que ma mère m’a fait découvrir ce qui sont vraiment les touaregs. En outre j’ai découvert aussi la France ces Hommes et leur Histoire. Je suis un assoiffé de connaissances. D’ ailleurs pour moi ces Hommes rois, seigneurs, écrivains, poètes, et bien autres encore sont tous fils de la France. Car la patrie est mère, non ?
Avec ma mère je suis parti découverte l’Afrique et de l’Europe. Nous sommes parti du Burkina Faso pour le Cameroun et du Cameroun pour la France. La France, c’est le pays des révolutions et liberté. J’ai découvert les voyages en avion. En France c’est le tour des grands centres commerciaux. Mais aussi les musés, les librairies et la culture occidentale. La télévision, la boite aux images parlante, ma découvrir le reste du monde ses cultures. Ces cultures si différents de la mienne et pourtant elles toutes un point commun. Elles se sont fait toutes dévorer par ce monde moderne et ses technologies. La même télévision qui passe les reportages sur les réfugiés a aussi dans son programme loft story. C’est ce qu’ils ici la télé réalité.
Moi, la télé réalité, je n’y comprends rien. D’ailleurs, je ne suis un berger qui par une succession d’événements étranges se prit pour un citadin. Je joue même à la


Le berger de chèvres, des dromadaires et des zébus, vaches d’Afrique est devenu mendiant dans les villes de Burkina Faso élèves à l’école de brousse à Férério au nord à frontière du Mali. C’est dans un campement touareg qui comme le avait fuit les conflits qui opposent les touareg aux états du Mali et du Niger.

Enfants des hommes, je voudrais traduire. Je voudrais traduire pour vous le tamacheq ; la langue des Touareg et les tifinagh leur écriture. Je voudrais traduire la musique des Ichoumars, nommée aujourd’hui Tinariwen. C’est cette génération qui a provoqué et mené la rébellion des touaregs au Niger et puit au Mali dans les année 1990.
Le groupe de musiciens Tinariwen qui signifie « Déserts » en tamachech, a chanté les souffrances de tous les touaregs et celles de tous les peuples qui ont connu des difficultés et à qui on a interdit de vivre de la façon qu’ ils ont choisie. Les chants de Tinariwen, sont pour moi, les chants des fauves, qui, d’un seul coup ont pris conscience et se révoltent. Ce sont les chants de nostalgie, du désir à vouloir changer la vie des orphelins chassés et parqués dans des camps de réfugiés. En les aidant à devenir des hommes dignes et libres. C’est cette même révolte qui a tué leurs pères et leurs frères. Pendant que l’humanité dormait sur ses deux oreilles. Après tout ce ne sont que des sauvages. Leur vie n’a aucune importance et leur liberté est d’une époque révolue. Que pourrions-nous gagner en s’intéressant à eux ? Ils N’ont pas le pétrole et l’uranium. Déplus, ils ont même commit l’erreur d’être né sur Terre où il y a un peu gaz naturel aussi et un peu d’uranium. Comment l’a si bien dit dans son texte intituler :
»Tinariwen, le Blues des Hommes Bleus.»
Tinariwen est le produit de ce monde, né de la prouesse d'une langue chantée et du verdict des armes ; aussi sûrement qu'il est le reflet de son effondrement. Deux guerres contre l'état malien (1963-1990) et une série de catastrophes écologiques ont eu raison d'un mode de vie ancestral reposant sur le nomadisme pastoral. Avec la civilisation du méhari menacée de disparition et une paix, signée en 1992, au goût amer, les chansons de Tinariwen portent le deuil de l'épopée des tribus sahariennes, et s'efforcent de deviner le futur des générations qui doivent leur survivre. La friction entre ce glorieux passé et un avenir incertain profite ainsi à l'embrasement de textes et de musiques dont l'esprit et la structure évoqueront pour beaucoup le blues des origines ; sans doute parce que l'origine du blues se situe précisément dans cette région située de part et d'autre de la boucle du fleuve Niger. Ce blues de l'homme bleu fixe les sédiments de l'Histoire, récente et lointaine, d'une nation oubliée. Mais aussi des éléments musicaux traditionnels typiquement sahariens passés au filtre de la modernité par une instrumentation électrique, notamment les guitares, beaucoup de guitares. Pourtant pareille conjugaison n'aboutirait probablement à aucune vérité artistique si le destin personnel de chacun des acteurs de cette aventure n'y apportait son grain d'exil, de tragédie, de sublimation.


Nous, les touaregs, je vous dis enfants des hommes, nous sommes des nomades et les de ces ressources n’ont aucun d’intérêt pour nous. Certains grand de ce mode aimerait chercher ces ressources dans le ventre de la terre pour faire marcher un monde bien différent de ce lui des nomades. Quand à nous, nous sommes peut être des sauvages aux yeux du monde moderne mais nous ne pouvons pas faire des troue dans le ventre de la terre sauf pour enterrer nos mots ou pour chercher de l’eau. Car l’eau est vital surtout au désert.

Pour ma part, Les amis, j’ai été mené à faire un grand voyage qui m’a fait traverser l’Afrique qu’à l’Occident. Un soir d’été de l’année 2005, je suis allé sur Internet dans le moteur de recherche j’ai tapé Tinariwen. L’un des textes qui m’ont marqué était écrit naturellement par un français. Un français comme il n’y a plus depuis Charles de Foucault. C’est un très grand respect que prononce son nom il s’appelle :
Francis DORDOR
Le premier paragraphe de son texte :
-« La musique et la poésie ne traversent que rarement les sentiers de la guerre. Faire le soldat ou versifier, voilà deux activités qu'il est à priori difficile de mener de front. Si les poèmes de Case d'Armon ont conservé un accent unique dans l'histoire de la littérature c'est qu'Apollinaire les a composés pendant sa convalescence après avoir été blessé dans les tranchées de Champagne en 1916. Leur lecture prouve combien le poète en lui, bien que soumis au feu des batteries ennemies, n'a jamais reculé devant l'artilleur, poste qu'il assumait par devoir. Ainsi surgissent les chansons de Tinariwen, en embuscades derrière une dune de sable dont la crête délimite la sphère propre à l'artiste, de celle réservée à l'homme d'arme. L'image la plus saisissante devant contribuer à forger la légende de ce groupe vraiment à part reste celle de Keddu Ag Hossad, partant à l'assaut du poste militaire malien de Menaka près de la frontière nigérienne, une kalachnikov à la main, une guitare électrique dans le dos. Cette offensive du 30 juin 1990 sera l'amorce de la seconde rébellion touareg qui durera 3 ans et fera des milliers de victime. Pendant le conflit, Tinariwen va assumer une fonction "double lame", maquisards engagés dans la lutte de libération de la région de l'Adrar des Ifoghas, au nord du Mali, poètes musiciens se construisant style et répertoire dans les veillées d'après combat. Pareille ambiguïté encombre nos esprits rationnels peu habitués à voir des individus embrasser des vocations rivales. Pour un touareg cette nature, loin d'être duelle, confirme au contraire l'appartenance à un peuple et le lie à une histoire. Car la poésie fut longtemps pour les gens du désert une autre façon de faire la guerre. Comme la danse, où interviennent fréquemment les sabres, en est le prolongement chorégraphié. Quand les fusils refroidissent, les rimes ne tardent jamais à siffler en relais. »
La musique et la poésie ne traversent que rarement les sentiers de la guerre. Faire le soldat ou versifier, voilà deux activités qu'il est à priori difficile de mener de front. Si les poèmes de Case d'Armon ont conservé un accent unique dans l'histoire de la littérature c'est qu'Apollinaire les a composés pendant sa convalescence après avoir été blessé dans les tranchées de Champagne en 1916. Leur lecture prouve combien le poète en lui, bien que soumis au feu des batteries ennemies, n'a jamais reculé devant l'artilleur, poste qu'il assumait par devoir. Ainsi surgissent les chansons de Tinariwen, en embuscades derrière une dune de sable dont la crête délimite la sphère propre à l'artiste, de celle réservée à l'homme d'arme. L'image la plus saisissante devant contribuer à forger la légende de ce groupe vraiment à part reste celle de Keddu Ag Hossad, partant à l'assaut du poste militaire malien de Menaka près de la frontière nigérienne, une kalachnikov à la main, une guitare électrique dans le dos. Cette offensive du 30 juin 1990 sera l'amorce de la seconde rébellion touareg qui durera 3 ans et fera des milliers de victime. Pendant le conflit, Tinariwen va assumer une fonction "double lame", maquisards engagés dans la lutte de libération de la région de l'Adrar des Ifoghas, au nord du Mali, poètes musiciens se construisant style et répertoire dans les veillées d'après combat. Pareille ambiguïté encombre nos esprits rationnels peu habitués à voir des individus embrasser des vocations rivales. Pour un touareg cette nature, loin d'être duelle, confirme au contraire l'appartenance à un peuple et le lie à une histoire. Car la poésie fut longtemps pour les gens du désert une autre façon de faire la guerre. Comme la danse, où interviennent fréquemment les sabres, en est le prolongement chorégraphié. Quand les fusils refroidissent, les rimes ne tardent jamais à siffler en relais. Le monde fait naître des grands Hommes, les Hommes font l’Histoire et leur Histoire est notre héritage.

Ce monde est très beau, c’est vrais mais ce n’est pas ce lui donc rêves les nomades. Ils ne peuvent pas y vivre. Ils ne pourront pas s’y adapter. Ne sont ils pas un autre monde et autre temps.

En fait, je vais plutôt vous raconter l’histoire de l’enfant targui en Occident.

Petit Enfant Targui

Petit enfant targui
Fatigué par les raids
S’enfuit de ses bleds
Et devint réfugié
Qui ne vit plus que d’aides.

Petit enfant targui
Maigrit et se languit
Dans les camps, réfugié,
Sans viande et sans lait
Il devient pâle et laid.

Poème offert par Un frère touareg dans camp de réfugié au Burkina Faso.

Ainsi, après un long voyage en Occident, je suis revenu au Sahara de mon essence pour revoir la Source comme l’appelle les anciens. J’espérais aussi découvrir la réponse à mes questions. Ma première vision fut la haute montagne. A sa cime j’ai senti les âmes des Hommes des temps révolus, j’ai vu les faucons tournoyer et à son pied était là, toujours, le puits blanc.
Cette nuit là, j’ai dormi entre l’amas rocheux et les dunes de l’éternité avec la protection de nos aïeux.
Voyez-vous, les amis, cette nuit-là, j’ai fait des rêves qui n’étaient pas miens.
Oui, mes frères, c’étaient les songes d’enfants touaregs émigrés dans des pays lointains. Ils avaient été ramenés, portés par le vent à leur place, sur le dôme de la montagne sacrée, pour être avec les souvenirs de nos aïeuls.
Alors mes amis, vous devez comprendre que ce désert, je l’aime et il n’est comparable à rien d’autre dans le monde.
Oui, j’aime notre désert et n’abandonnerai jamais l’ombre de ses rares acacias car à son sable se mêle la poussière des os de nos ancêtres. J’ai dormi entre l’amas rocheux et les dunes de l’éternité avec la protection de nos aïeux.
Pour ces anciens, aussi long soit un voyage, il ne peut les mener au delà le désert. Car que voudrions-nous aller chercher si loin ? Les moyens de transport se limitaient aux caravanes et aux méharis qui étaient les vaisseaux du désert. Ils croyaient même qu’aussi grand soit le monde se limitait au désert ! Pour beaucoup de touareg même encore aujourd’hui, Min Nika au nord du Mali est le bout du monde.

Alors, les amis de France et d’ailleurs, pardonnez moi, si vous me trouvez parfois pénible et ennuyeux avec mon air pensif et solitaire. C’est que, bien souvent, la nostalgie des temps révolus où mes grands pères étaient les seigneurs du désert me projettent dans la détresse de mon peuple. L’unique film qui défile et défile encore sous mes yeux est le malheur de mon peuple de vivre au 21ème siècle en s’accrochant au mode de vie nomade. Il m’est impossible d’en visionner un autre. Car dans mon âme il y a autant de souvenirs de nos Ancêtres qu’il y a de grains de sables dans le désert du Sahara.

« Aujourd’hui, certains de mes amis touareg et moi, avons quitté les ergs et les regs pour nous perdre dans les grandes villes d’Afrique et d’Occident. A travers les trous dans leurs murs de béton, qu’ils nomment balcons ou fenêtres, nous avons vu le désert plus grand encore. Car ici loin de chez nous, notre nostalgie et notre détresse sont plus grandes que tous les déserts du monde. Nous sommes devenus des spectateurs impuissants de la destruction de notre mode de vie et la disparition de notre culture. Tous les enfants touareg conscients et vivants à notre temps, sont forcement condamnés à vivre avec ce mal dans leurs âmes : celui de voir leurs frères, pris dans la tempête brûlante. »
Même en traversant des ergs jusqu’à nous disperser ou franchir toutes les villes du monde, notre fenêtre d’évasion restera à jamais le désert dans son intégralité et son inégalable splendeur. Notre âme n’est comparable qu’au désert qui, à première vue semble vide vie,

La question primordiale est déjà posée :

« Qui rêvera sur les traces de nos pas effacés ? »
Mano Dayak
Parole Touareg

Pour moi, qu’importe que le sujet soit ou non d’actualité, mais l'essentiel est que cela soit fait. C’est un devoir qui doit être accompli. Voyez-vous, frères de mon pays et amis d’ailleurs, je suis né quelque part au Sahel du Mali. J’étais nomade et je vivais avec des dromadaires. Là-bas où, sauf pour faire la fête ou raconter des histoires, les hommes et les femmes se couchent à la tombée de la nuit. Là-bas où les jours et les nuits ont la même duré en été et en hiver, et où, dans les nuits, les seules lumières restent encore la lune ou le feu bois.

Je vous dis, enfants d’Orient et d’Occident, je suis le fils du Sahara et du Sahel. Je ne connais ni le lieu exact où je suis né, ni même ma date de naissance ; pour les papiers j’ai choisis le 21 décembre 1984. Aujourd’hui, je suis à Marseille dans le sud de la grande France. Auparavant, j’ai parcouru l’Afrique du Mali au Burkina Faso et Niger ; le Sahel jusqu’au Cameroun en Afrique centrale. Là, où il pleut jour et nuit et où certains vers étranges rentrent dans la peau. Puis, je suis arrivé en Occident j’ai eu le mal du pays. Etouffé, j’ai crié.
_ « Mes frères et amis de mon pays, c’est dans une grande ville d’Europe que je vis aujourd’hui.
Mes amis et frères des grandes villes, n’oublient pas que c’est au bord du plus grand désert du monde que je suis né.
Dans la tempête entre les deux mondes, je suis pris. »

Pourtant, mon âme semble être bénie et protégée de toute haine. J’aurais aimé écrire des histoires qui ressemblent à des contes des Mille et Une Nuits ou celles d’Alice au pays des merveilles, mais je suis un targui du clan des Ichérifen, caste des Ineslemen, fraction des Kel WAGGUI et nous sommes au 21è siècle. C’est sans doute grâce à ce texte indien que j’ai lu une fois dans un livre « paroles d’indiens d’Amérique du Nord » qui disait :

-«Quand tu te lèves le matin,
Remercie pour la lumière du jour,
Pour ta vie et ta force.
Remercie pour la nourriture
Et le bonheur de vivre.
Si tu ne vois pas de raison de remercier,
La faute repose en toi-même. »

Tecumseh: Chef Shawnee
(1768-1813)


Moi, les amis je garde espoir et courage, car je voudrais comprendre les cultures, les religions et l’Histoire des hommes.

J’ai fredonné souvent les paroles, d’une chanson du groupe de musiciens touareg TINARIWEN :
- « le monde est parti depuis longtemps dans son évolution et nous-mêmes sommes restés figés dans la tradition. Nous sommes demeurés dans le désert, gardant nos troupeaux et tressant nos cordes. Le monde évolue ! ».
Je crois les amis, que le monde mépris les nomades. Mais c’est par peur et par jalousie de leur liberté. Ce monde décide que le temps du nomadisme est effacé par la révolution industrielle. Les hommes ont une étrange habitude, de mépriser ou regretter ce qu’ils ne connaissent pas ou qu’ils n’avent pas à cerner. Aujourd’hui ce sont les nomades qui vont les frets.
Avec cette révolution industrielle ; sont arrivés les temps de la mondialisation, de la technologie et de l’argent. Mon peuple aurait juste voulu rester nomade et libre ses mouvements en ces temps où le Monde est parti à la conquête des grandes villes et de la modernité. Cette modernité qui mène l’homme à couper les liens avec notre Vieille Mère, la Terre et qui rend l’atmosphère irrespirable. Nous avons empoisonné l’air par la pollution de l’atmosphère et en même temps, nous détruisons les forêts. Les hommes des villes appellent cette époque les temps

En ces temps là, les amis tout peuple qui voudrait vivre en symbiose avec la nature est considéré comme peuple des sauvages ou en voie de développement.

Ce sont les temps où la notion de la République et de Liberté est imposée à des pays qui ne sont pas prêts parfois à être républicains. Vous savez comme moi, que la France est le pays des libertés, mais au prix de combien de sang de révolutionnaires patriotes ? Alors, vous devez comprendre aussi, que la liberté ne s’offre pas en cadeau par le Père Noël. La Liberté se proclame et se gagne, par un peuple, quand il a décidé lui-même que son seuil d’oppression et de misère supportable est dépassé.

C’est le 21ème siècle, pour certains, ces temps où Dieu devient synonyme de terrorisme. Alors, des hommes, au nom de leur Dieu prennent des avions dans lesquels se trouvent des innocents et se jettent sur les plus grands parmis les tours de cristal dans les villes pour ôter la vie à des milliers de personnes, et ainsi garantir leur place au Paradis. Les guerres sont menées pour la Paix. Des bombes sont lâchées sur les villes pour faire cesser l’oppression. Les dictateurs sont gardés en prison comme de simples voleurs et réclament des droits dignes de leur rang, après leur chute qui n’est menée ni demandée par le peuple opprimé.

En effet ce sont les temps, des hommes modernes avec un grand sens de droits et de libertés, où l’esclavagisme est aboli. Mais des enfants sont violés dans les villages par des prêtres et à l’école, par leurs professeurs. Voler un pain quand on a faim est bien plus grave que tuer un être humain. Ces droits de l’homme selon lesquels tous les individus naissent libres et égaux en droits. Ils ont aussi le droit de ne pas aller travailler chez un patron qu’il juge sévère ou idiot, et de rester sans travail. Ils vont se trouver sans domicile fixe à dormir sur des cartons sur les trottoirs. Parce qu’ils ne veulent être esclave, ce patron qui s’énerve trop vite et qui les fait travailler dans des conditions difficiles, avec un salaire minable. Ses frères et sœurs passent à côté de lui en promenant leurs chiens, qui lui pissent sur la tête sans le regarder et mais sans
En ces temps les amis, qui sont les nôtres, les criminels deviennent des Stars dans des prisons luxueuses. Ils seront libérés dans très peu de temps, pour recommencer, par manque de place, dit-on, car les droits de l’Homme sont enfin respectés.

J’aimerais comprendre l’homme, ses comportements et ses réactions. Je ne juge pas : je constate. Tant de manières, je me pose des questions. Qui sommes-nous ? Qu’est-ce que l’humanité, ce mot que tous les hommes prononcent avec tant d’importance ? Est-ce juste le fait d’être les enfants d’Adam et d’Eve qui nous donne le droit d’être au-dessus de toutes les créatures de la Terre ? Que veut l’homme et que cherche-t-il ? Il s’éloigne de sa mère la Terre. Il voudrait connaître l’univers avant d’apprendre à respecter sa propre planète. Hier, nous les hommes étions des primates, aujourd’hui, nous sommes toujours des primates. Nous ajoutons justes en voie de développement. D’ailleurs, c’est là le problème. Car je pense que nous confondons « en évolution « avec « en développement ». Demain, que serons-nous, Peut être des extraterrestres ?

Nous croyons avec beaucoup de convictions, être les maîtres de toute vie sur Terre. Pourtant, la nature nous donne souvent des leçons que nous ne sommes même pas capables de comprendre. Autre fois, peut être, nous étions capables de comprendre. Les temps passent. Les hommes changent, leur humanité se perd, remplacée par la technologie et son savoir-faire est confié à des robots.

Jadis, les Touareg, mon peuple, habitaient le désert ; aujourd’hui, ils sont devenus des mendiants dans les grandes villes d’Afrique et du Maghreb. A mon très jeune âge j’ai habité l’Afrique, d’abord en tant que touareg donc nomade. Je me suis posé des questions :
-Pourquoi, pourquoi le monde tourne-t-il le dos à tout un peuple qui se meurt ? Pourquoi tant d’hommes voudraient absolument se présenter sous le nom de « touareg » dont ils n’ont aucune racine ni même une origine commune ? bien sur que nos temps ne sont pas vraiment les d’or du peuple des touareg. Est cause de leurs exploits passés, pour leurs noblesses. Sur qu’à mon sans l’homme ne être noble qu’en restant ce qu’il et non en devant ce q’il n’est pas. Certains sont peut être nés nobles, mais d’autres le sont devenus par leurs actes.
La véritable énigme est la différance entre les Kel Tamasheq - ceux qui parlent la langue des Touareg : le tamasheq - et les Imouhars qui sont touareg d’origine berbère. Est que mot touareg désigne les Imuhar ou plus tôt les Kel Tamasheq.
Les spécialistes, qu’ils soient photographes ou ethnologues, sont contents après avoir pris des photos et étudié des nomades et, pour eux, un homme voilé est forcément un targui. Ils sont nomades, ils ont des dromadaires et vivent au Sahara : aucun doute ce sont des Touareg !
Puis, les circonstances ont fait de moi un réfugié et ces mêmes circonstances ont fait de moi un français sous le nom de Jérôme VERNHET. En outre, aujourd’hui, je suis en France et ici comme là-bas au campement, j’ai beaucoup d’amis. Mes amis sont très différents. Certains sont sédentaires et ont pour loisirs les jeux vidéos sur PC consoles celles qu’ils préfèrent c’est la PS2. Cependant ce sont les génies de la PS2, de la XBOX et du PC. D’autres sont au Sahel ou même au désert et ceux-là ont pour passer le temps les courses de dromadaires et se fabriquent des jouets en terre ou en bois. Ces travaux représentent des troupeaux d’animaux et des campements entiers.
Enfin une minorité des enfants touaregs a la chance de rester et vivre là-bas « au pays des sables, de la poussière, de la pierre et du vent ». Comme le disait Manod DAYAK :
« Le désert ne raconte pas, il se vit. »

Ce désert que j’ai quitté tel un poussin sortant de sa coquille fragile et curieux de découvrir la vie. En dehors Car une partie des touaregs est devenue sédentaire, vit donc en ville, dans des bidonvilles de banlieues où ils sont réfugiés ou mendiants. C’est ainsi que la sagesse, le courage des mystérieux hommes bleus du désert sont remplacés par la nostalgie et la détresse. Un bien triste destin pour les enfants des hommes libres, certains d’entre eux s’appellent encore aujourd’hui fils du sable et du vent. Certains parmi vous pourraient peut être me demander : « Quel est le point commun entre tes amis ? ». Je répondrais, je ne sais pas ou du moins je ne sais plus. Hormis qu’ils sont simplement les enfants des hommes, ils sont les fils de l’humanité et qu’ils vivent sur Terre. Pourtant, j’étais certain d’avoir la réponse à cette question, j’ai du la perdre en cours de route, en devenant adulte.
Cet âge adulte où les rêves deviennent cauchemars, les héros se métamorphosent en mégalomanes et les politiciens en menteurs.
L’âge où le Père Noël, le Vieil Homme, sa barbe, son bonnet, son traîneau et ses rennes disparaissent. Les cadeaux sont portés par des personnes ordinaires.
L’âge où nos rêves et nos amours d’adolescent ne sont plus que des souvenirs qui font sourire ou assombrissent nos âmes.

Les enfants ont sans doute une naïveté qui disparaît une fois adulte. Parfois, il m’arrive de croire que je suis resté moi-même enfant. Mais j’ai des regrets lorsque je reprends conscience que je n’en suis plus un. Bien que je sois naïf et enfantin pour certaines choses, je ne me souviens pas d’avoir été vraiment enfant. Je pense que j’ai toujours été adulte. Pourtant il me semble aujourd’hui, que les choses ne sont plus comme je croyais qu’elles étaient, autrefois. Il n’empêche que comme le premier jour de ma visite ce deuxième monde, je voudrais toujours les réunir tous les deux autour de la même table pour parler tolérance et respect mutuel. Je me suis souvent demandé s’ils sont si différents de ça finalement ?
Les uns comme les autres mangent, dorment, rient et pleurent, ils naissent et meurent des deux côtés, qu’ils nomades ou sédentaires.

Nombreuses sont les péripéties de mon histoire, les amis. Laissez- moi vous en raconter certaines. Car elles en valent bien la peine… alors :

« Ecoutez mes amis, écoutez cette histoire, qui m’est arrivée, il n’y a pas si longtemps/
Je marchais dans les rues d’une grande ville nommée Paris. Lorsque, soudain, m’est apparu un homme, sur le dos d’un dromadaire.
L’étrange personnage m’a demandé :
- « Que fais-tu, là si loin de ton pays ?
- Mon pays de sables et du vent était sans frontière.
Les étrangers l’ont morcelé par des décrets, fermé par des barrières ; les habitants sont devenus des réfugiés, les troupeaux ont été dispersés, les puits asséchés. Je n’ai plus de pays.
Je suis en voyage au pays des libertés, à la recherche du savoir mais aussi à la quête de mon Histoire perdue pour le reste de mon peuple.
Nos aïeuls des temps immémoriaux avaient cru l’avoir en fouille depuis dans le sable du désert éternel.
Ils disaient que les dunes sont capricieuses, elles intriguent le profane, inquiètent même le nomade et font enrager le savant.
Ainsi notre histoire ne peut être à l’abri qu’ici et ne doit être déterrer que si nous nous trouvions au tour d’un feu d’une nuit étoilée, et uniquement pour une nation orale.
-Et toi, qui es-tu ?
-Je suis ta conscience, l’esprit de tes ancêtres et te suivrait par tout où tu iras dans le monde, afin que tu n’oublies jamais qui tu es : un targui en Occident. »

Ainsi, je vous pose la question :

-« faudra-t-il qu’un peuple disparaisse pour savoir qu’il existe ? »
Disait Manod DAYAKE.

Je me suis retrouvé quelles minutes plus tard, dans un magasin de nature et découverte entrains de feuilleter un livre de Jean- Marck DUROU sur les Touareg et j’ai pris conscience en lisant cette phrase D’un chef touareg Mossa Ag Amastane :
-« N’envie pas l’hirondelle qui change de ciel, car ta force est dans ton pays, là ou les pierres elles-mêmes savent ton nom. »


Grand-mère FRANCE

Lors de mes premières vacances en France, j’ai fait une encontre bien étrange.... Ce jour là, les amis je suis allé au musée du Louvre. J’ai visité deux fois dans le même après-midi les salles consacrées à l ‘ancienne Egypte et une fois une exposition sur l’Egypte antique qui avait lieu au Grand Palais, car j’étais émerveillé en même temps très étonné. Etonné que l’on ai besoin de reproduire la vie d’un Pharaon et exposer son sarcophage et même sa momie. Pourtant j’étais curieux et j’avais très envie d’en apprendre d’avantage. Bien que pour un Touareg, le Pharaon reste un mythe, une légende qui ne doit être racontée que par une grand-mère, dans une tante ou une mère autour d’un feu, sur une dune dans une nuit étoilée. Au cours de cette troisième visite j’ai fait une rencontre que l’on peut qualifier de vraiment hors du commun… Il s’agissait d’une dame très âgée. Après les salutations, la Vieille Dame me dit : « Je suis la France et je suis immortelle ». Je me suis dit pourquoi me raconte t-elle cela sans le moindre doute ni la crête que la prenne pour une vieille folle en manque de communication.
Bizarrement les amis, ce qui me semblait vraiment étonnant ce n’est pas le fait qu’elle se soit habillée avec des vêtements traditionnels touareg ou qu’elle soit immortelle, mais plutôt le fait qu’elle se nomme La France. Car si c’était la France, le grand pays qui avait besoin de se matérialiser en dame âgée pour communiquer avec un adolescent, pourquoi me choisir moi, un targui, qui n’étais ici qu’un touriste ? Mais la réponse m’a été vite donnée. La grand mère avait-elle lu toutes les questions dans mes yeux et peut être savait-elle qu’un jour je ferais partie de son peuple ? Peut-être serait t-elle la mère pas seulement des français mais de tous les hommes. Quoiqu’ il en soit le grand savait bien des choses. Elle avait des réponses à toutes les questions et je n’avais même les poser. Puisqu’elle les connaissait avant même que je les pose.

A Suivre….

Dans ma chambre, au 5ème étage de la avenue de la Timone à Marseille, France l’enfant targue que j’ai été est devenu un bien moderne garçon d’occident. Avec le nez dans un ordinateur et la PlayStation2 allumer avec Jean Renaud dans Onimusha3 à mon écran de télévision.
Bien des années sont passées depuis que j’ai quitté l’Afrique, le Sahel et mon Sahara. Depuis mon cœur est devenu le Sahel et mon âme le désert. Les besoins se multiplient et l’insatisfaction est toujours plus grande. Les revues de National Géographique, les romans les encyclopédies sont dans bibliothèque sans avoir temps de les lire puis qu’il y a aussi les jeux vidéo PC et PS2 sont dans les casiers sous la télévision. Ici en Europe les temps sont longs pourtant j’ai l’impression de ne rien faire car il y a beaucoup trop à faire. Mes frères sont bien lion. Ils sont Là-bas au Mali et ma mère adoptive est très en colère contre moi. Car je voudrais l’Internet dans ma chambre, mais la ADSL est branché à ordinateur dans sa chambre et pour avoir l’Internet dans la mienne il faudrait connecter mon PC au sien ou acheter un routeur. Des amis Damien et Alexandre sont venu me cette après midi et m’ont aidé à faire la connections mais, ma mère est arrivée avant qu’ils ai fini et elle craque avant la fin de ce travaux.

J’aurais aimé poser une ou plusieurs questions à mon grand frère, Mohamed. Te rappelles-tu ? Te rappelles-tu, Ces années où toi et moi étions avec le troupeau dans le Sahel du Mali, Et bien, ces sont finalement les plus beaux ma vie jusqu'à présent les plus beau de ma vie. Tu te rappelles forcement puis nous n’étions que deux petits orphelins qui travaillions pour gagner leurs repas de midi et du soir. Je voudrais te dire grand merci car tu as bien joué ton rôle. Tu m’as appris à rire de mes propres bêtises. Avent même celles des autres. L’histoire, La photographie et la géopolitique sont devenues ma passion car tu m’as appris à observer la vie dans sa dureté et sa simplicité. Je te remercie aussi car au décès de notre mère tu n’étais j’étais pas et moi j’étais trop jeune pour comprendre que je la verrais plus jamais. C’étais une semaine plus tard lorsque je te vu toi. Dés l’instant ou je t’avais vu j’ai su, qu’elle ne sera plus jamais avec nous. Toi, Mohamed tu avais réussit à pleurer en restant un Homme. Rares sont les personnes comme toi qui ont la faculté de rester des hommes avec toute leurs noblesse dans toutes les circonstances. Je suis sur que aujourd’hui encore t’as beaucoup de choses à m’apprendre.
Tu sais grand frère, ici la vie est plus difficile et elle se complique très facilement. Ici beaucoup de personnes deviennent dépression. Je sais nous, les la dépression n’ai pas sa place car nous, les nomades, nous avons pas le temps d’être stressé. Les nomades sont contacte avec les animaux et la Terre et les animaux ne laissent pas la place à la dépression. Dans ces grandes villes d’Europe la nature a été chassée, le béton et les pierres artificielles ont pris leur place. Les bruits des moteurs, de la musique et de la télévision des voisins ont remplacé celui du troupeau, des dromadaires, du vent et des oiseaux.

Pourtant, parfois, je me sens presque de ce monde, bizarre non ?
Mais, ne t’en fais pas, je suis resté touareg. J’ai peu très plusieurs personnalité, mais celle qui domine ; c’est celle que ta sagesse a fait naître en moi. Sans elle, je ne serais plus rien.
Alors grand frère n’oublies pas ton petit frère. Il est très loin mais son cœur est resté avec toi.
Si tu regardes vers le ciel du Sahel, tu me verras sur mon balcon à Marseille avec une théière à la main droite et un verre à la main gauche.

merci

warda
Auteur: warda
Date: le 13/06/2007 à 21:48
Ton témoignage est personnel....c'est très courageux de ta part...
c'est ce qui fait sa force. Ta longue traversée aura eu au moins le mérite de nous faire profiter de ta justesse, de ton émotion et de la beauté de ta vision...au delà de la description fidèle de notre monde moderne, et de la promenade au confins de ses absurdités, merci pour ce que tu évoques de plus beau...ton origine…ton univers …ta parenté...…ta culture celle qu'aucune coulée de béton ne pourra jamais effacer et celle que chaque touareg porte au plus profond de son être... merci

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