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Cent vingt jours dans les geôles d’Agadez

Auteur: Anara
Date: le 03/12/2008 à 12:23
Cent vingt jours dans les geôles d’Agadez


« Monsieur, vous êtes en état d’arrestation ! » « Et pourquoi,s’il vous plaît ? » « Ce sont des instructions, c’est tout ce que je peux vous dire ! » « Pourrais-je au moins voir le mandat qui vous autorise à m’arrêter, Madame ? » « Désolée, mais nous avons reçu l’ordre strict de vous arrêter ! Videz toutes vos poches sur la table ! »

Je m’exécutai devant l’air très embarrassé de la dame. C’est dans un bureau attenant à la salle d’embarquement de l’aérogare que j’en saurai plus. La dame est officier de police en service à l’aéroport Diori Hamani de Niamey et son service a eu pour instruction d’arrêter Ibrahim Manzo Diallo, correspondant de RFI à Agadez. Je fis rapidement remarquer à l’officier que je suis bien Ibrahim mais que je n’ai jamais été correspondant de RFI et que c’était peut-être une méprise.

Quarante minutes plus tard, un groupe de policiers vint me chercher et m’a prié de m’installer dans un…taxi occupé par des policiers en tenue. On mit le cap sur le centre-ville jusqu’au bâtiment qui abrite la Police judiciaire de Niamey. Je fus questionné toute la nuit sur qui je suis ; ce que je fais dans la vie ; pourquoi je quittais le Niger, etc.

Comme j’ignorais toujours ce qu’on me reprochait, je posai la question à l’officier de police de permanence qui m’intima d’attendre au lendemain. Des membres de ma famille mis au courant me retrouveront à la PJ mais on leur interdit de me voir. J’ai passé toute la nuit à jeun, bouleversé par cette incroyable arrestation. « Qu’est-ce que j’ai fait de mal ? Quel crime aije commis pour me retrouver dans ces endroits insalubres avec pour seuls compagnons des malfrats de tout acabit ? »

Quand je me rappelle qu’au même moment, des amis qui pensaient que j’étais en route m’attendaient en France pour mon stage, fruit d’une coopération entre notre journal Aïr Info et l’Association Ouest- France ! » Effectivement vers dix heures le lendemain, j’embarquai avec ma valise dans un véhicule de police à destination de la Brigade de recherche de la Gendarmerie. Coup de théâtre !

La gendarmerie attendait un journaliste, c’est vrai mais… français. « C’est bien vous que la police a arrêté hier soir à l’aéroport ? » « Oui ! », ai-je marmonné ! « Et qu’est-ce que vous avez fait ? » C’est le comble pour moi : ici aussi, on veut que je dise moimême ce qui a conduit à mon arrestation ! Tout cela commençait à m’exaspérer. Je réponds à l’officier qui me posait les questions que je veux savoir ce qu’on me reprochait à la fin. On me dit alors d’attendre dans un coin jusqu’à ce qu’on se renseigne sur mon cas. La réponse arriva trois heures après : « Prenez votre valise et suivez-moi » me dit poliment un officier de gendarmerie. Je fus prié d’embarquer dans un autre véhicule bondé d’hommes armés.

Visiblement, je partais pour une destination inconnue, en tous cas loin de Niamey. Aucun membre de ma famille n’avait été informé de mon transfert. J’ignorais moi-même où on m’amenait. En cours de route, les gendarmes qui m’escortaient ne disaient rien. Tous avaient leur arme ! Même le chauffeur gardait précieusement la sienne, un AK 47, sous son siège…

Arrivés à Dosso, on fit une escale dans l’enceinte de la Brigade de gendarmerie. J’eus droit à de l’eau fraîche et même à me rendre aux toilettes ! Deux heures après, c’est à nouveau le départ ! Vers où on va encore, s’il vous plaît ? L’un des gendarmes, assis à côté de moi, me tranquillisa : “Tu le sauras bientôt !”. Pour me faire languir peut-être, ils engagèrent juste après une conversation sur notre destination probable ! “Tu risques de te retrouver à Diffa...”

Après plusieurs heures de voyage, on arrive vers minuit à Tahoua, ville située à plus de 600 km au nord de Niamey. Dans la même nuit, des gendarmes m’escortèrent jusqu’à un bureau sis derrière celui du gouverneur de la ville. On me fit déshabiller et on me jeta torse nu dans une cellule infecte. Je n’avais rien comme couchette. C’est seulement le lendemain vers 17 heures que je ferai mon premier repas, c’est à dire presque trois jours après mon arrestation ! Je ne vivais que d’eau et d’angoisses.

La deuxième nuit, je fus pris d’un malaise qui obligea mes geôliers à me transporter d’urgence à l’hôpital. Le temps d’une injection, je retrouvai mes cafards et mes fourmis devenus mes seuls compagnons. Je passerai cinq nuits dans cette cellule de moins de deux mètres carrés. Ma famille ignorait totalement ma position. Je les entendais dire tout leur désarroi sur les ondes de RFI, que j’entendais grâce au transistor du poste de garde. Mon coeur se serrait de douleur de ne rien pouvoir faire pour les rassurer ! J’avais eu très mal lorsqu’une de mes soeurs éclata en sanglots à l’antenne, implorant qu’on lui dise là où se trouve son frère…

Le cinquième jour, tard dans la nuit, plusieurs véhicules stoppèrent devant ma cellule. Nouveau départ ! Nouvelle destination ! Je saurai à la lueur du jour qu’on se dirigeait vers Agadez. Ma ville que je retrouvais au crépuscule, Agadez que j’avais quitté en homme libre il y a quelques jours pour venir prendre mon vol à Niamey mais qui me semble aujourd’hui totalement métamorphosée. A la barrière, quelques civils qui m’ont reconnu détournent leur regard pour ne pas s’attirer d’ennuis.

Une véritable campagne de dénigrement avait été savamment distillée sur mon compte sur les ondes des médias publics depuis mon arrestation. Le ministre porteparole du gouvernement disait même que des documents très compromettants avaient été découverts sur moi, dans mon bureau et à domicile…Et pourtant aucune fouille n’a été menée chez moi ou à mon service. Quand on veut noyer son chien, on l’accuse de la rage …

Aujourd’hui, je revenais escorté comme un dangereux assassin à Agadez, une région que toutes les fibres de mon coeur chantent ; une région qui m’a vu grandir et à laquelle je donnerai ce que j’ai de plus cher. Une région qui a donné un sens à ma vie ! Aujourd’hui, on se détourne de moi comme d’un malpropre. Je voulais crier de toutes mes forces que je n’ai rien fait, que je suis victime d’une implacable injustice !

Déjà à l’entrée de la ville, des militaires nigériens voulaient continuer avec moi jusqu’à la compagnie sur instructions de leur hiérarchie mais la gendarmerie s’y opposa. A la Brigade de gendarmerie, j’ai été enfermé dans la même cellule qu’a occupé un confrère du nom de François Bergeron, un ami que j’ai connu quelques années auparavant arrêté dans le cadre du conflit en cours au Niger.

Après vingt jours de garde à vue, j’ai su enfin ce qu’on me reprochait : association de malfaiteurs ! Intelligence avec l’ennemi ! Et le comble, que je partais en Europe travailler pour le Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ), un mouvement rebelle né en février 2007 au nord Niger. Tout cela sans qu’aucune preuve vienne étayer ces dires. Un bref passage à la Justice et je fus mis sous mandat dépôt au camp pénal d’Agadez ! Pour la première fois de ma vie, je faisais la connaissance du monde carcéral. Ce séjour m’a permis de voir ce qui se passe derrière ces longues murailles d’argile ocre, loin de tout et de tous. Je partagerai volontiers ce que j’ai vécu. Devant la prison, collée à un pieu du hangar du parloir, une enseigne avertit tout arrivant : « On ne vient pas en prison pour être puni mais parce que on est déjà puni ». Je méditerai cette phrase pendant tout mon séjour.

Avant de franchir la lourde porte donnant accès à la cour du camp pénal, la tradition veut que vous versiez de l’argent aux innombrables chefs qui règnent en maîtres absolus au sein de la prison. C’est mon frère Abdoulkarim qui le fera à ma place. Il fut obligé après de dures négociations de verser quarante cinq mille francs au “Sarki”, un détenu condamné à une vingtaine d’années de prison pour viol et tentative d’homicide sur sa nièce mineure qu’il jeta dans un puits après cet acte odieux. Avant de franchir la lourde porte, un agent de sécurité, crayon en main, changea le chiffre du registre. J’étais alors inscrit sous le numéro 162.

Le camp pénal d’Agadez est une bâtisse aux allures coloniales. Rien n’a été laissé au hasard. La grande chambre par exemple est un énorme bâtiment de près de 300 places qui n’a pas été fait dans de la dentelle. Les épais murs parsemés de minuscules trous d’aération dissuadent toute tentative d’évasion. Des larges banquettes en argile servent de lits aux détenus. La grande chambre est subdivisée en plusieurs quartiers qui ont chacun un délégué, qui rend compte au Sarki dès qu’un problème survient.

J’eus la chance de passer ma première nuit dans cet endroit grâce au bon vouloir des responsables du pénitencier. La première nuit, je fis la connaissance de Sagamnia, l’adjoint au Sarki, un homme d’un gabarit impressionnant et qui est plus craint que le Sarki titulaire. Il eut l’amabilité de mettre à ma disposition son espace et imposa le calme autour de moi pour me permettre de dormir. Comment l’aurai-je pu ? Dormir au milieu de tant d’inconnus ! Je demandai alors à mon hôte de venir causer avec moi. Autour d’un verre de thé, il me raconta toute sa vie. Je pense qu’il n’a jamais autant parlé depuis son incarcération. Je buvais littéralement son histoire, celle d’un jeune homme qui est né et qui a grandi à Arlit, histoire qui s’est arrêtée, dit-il, “ le jour où dans un bistrot, j’ai poignardé à mort un homme pour une histoire de femme” « Elle m’a laissé quand j’ai été arrêté ». Et ce qui lui fait mal, soupire til : « même ma propre femme m’a abandonné ! Je me sens si seul ». Depuis bientôt quatre ans, Sagamnia attend d’être jugé.

Des détenus oubliés par la justice ? Il en existe en grand nombre. Saley, un jeune homme de 28 ans, en est un bel exemple. Présumé coupable de vol en réunion, il attend depuis six ans un procès mais en vain. D’année en année, le temps et l’injustice ont réussi à faire de ce jeune un être brisé, sans rêve ni espoir. Dès la première nuit, je compris que l’abus et le commerce de la drogue sont une réalité indéniable. Le chanvre indien ravit la place à la cigarette.

On fume son joint tranquillement assis devant le petit poste téléviseur commun ou en se pavanant. De toutes les façons, “ on est déjà puni ” ! Jusqu’au petit matin, je me torturais à comprendre comment et par qui cette drogue pourtant prohibée arrive à rentrer à l’intérieur. Quelle est alors l’utilité de toutes ces fouilles de détenus revenant des corvées ou des paquets qui leur sont destinés ?

Il faut être en prison pour voir et comprendre la démesure de l’injustice de la justice des Hommes ! Il faut vivre la prison pour voir des hommes, animalisés par le manque, s’entredéchirer jusqu’au sang pour un bout de pain ou les restes du repas d’un détenu plus nanti. Oui, il faut être entre ces quatre murs pour voir qu’un détenu n’est en fait qu’une bête de somme qui sue à décrasser les habits des gardes ou à casser du bois des journées durant sans rien attendre en retour.

Ici, l’on ne mange qu’une fois par jour. A midi, et c’est tout ! Le menu est simple : cinq fois par semaine, du sorgho. La malnutrition frappe à l’oeil nu. Et la bouillasse servie se retrouve séchée et revendue à vil prix aux gardes qui élèvent des moutons.

La santé des détenus ne constitue pas une préoccupation ! Le régisseur du camp pénal, M. Sina, fait de son mieux mais ne peut venir à bout de tant de sollicitations. À son corps défendant, il voit ses pensionnaires malades mourir à petit feu après quelques soins primaires.

Je veux dire ici l’absurdité de la mort de l’imam de la mosquée de la prison, un détenu aussi ! Rongé par la maladie, il me fit appeler et m’implora de dire au régisseur de l’envoyer à l’hôpital ! Je n’oublierai jamais sa dernière phrase quand j’étais à son chevet : « Ibrahim, peut-être qu’ils vous écouteront, dites leur de m’amener me faire soigner ! Je vais mourir ! Pour l’amour de Dieu, Amenez-moi à l’hôpital ! ».

Avec trois autres détenus, dont deux agents de FNIS( Forces nationales d’intervention et de sécurité), Ichek et Mamane Sani et un chauffeur du nom de Guemé, nous demandons une audience pour plaider sa cause auprès du régisseur ! « On va voir son cas » répond le responsable du pénitencier ! Effectivement, il eut droit à quelques sérums au sein même de la prison mais, à bout de forces, il a finalement été transporté à l’hôpital où il décéda le lendemain, mains menottées à un lit ! Le défunt était présumé coupable d’abus de confiance portant sur quelques centaines de mille FCFA.

Devant tant d’injustices et de monstruosités, il arrivait des fois que je perde espoir sur la capacité de nos pays à vivre la démocratie ! Serions-nous un jour capables de tuer les monstres qui sommeillent en nous et d’enfin respecter autrui ? Serions-nous un jour capables de voir l’autre, différent de nous, et lui parler le langage de l’égalité sans le blâmer ou vouloir l’assujettir ? Devant le spectacle désolant de l’humain dégradé, de l’humain anéanti dans sa splendeur et sa dignité, j’en doute fort… Parfois quand s’annonce une mission du CICR ou de parlementaires, la prison change de visage. On cache sa face hideuse qui nous est familière et, à coups de balai et d’éponge, les détenus lui donnent très rapidement un aspect jovial, plus humain ! Cette hypocrisie m’a beaucoup blessé pendant mon séjour.

En prison, pour oublier nos problèmes et supporter tous ces jours qui se succèdent et qui se ressemblent, nous nous nourrissions d’espoir et de blagues taquines ! Petit à petit, une complicité était née entre les détenus et moi ! On se confiait ! Des fois, il nous arrivait de nous réunir autour d’un médium, un détenu aussi, qui joue aux cartes dans l’espoir de lire dans les signes si notre libération approchait ou non. Curieusement la veille de ma libération, c’était lui le premier à m’annoncer que mon séjour au camp pénal prenait fin ! Sacré Alhadi ! Il purge, lui, une peine de sept ans ! ( A suivre...)

Par Ibrahim Manzo Diallo, ancien pensionnaire du camp pénal d’Agadez

Source: page 10 de:Aïr-Info N°87-88 du 1 er AU 30 Novembre 2008
http://www.nigerdiaspora.net/journaux/airinfo.pdf

Re: Cent vingt jours dans les geôles d’Agadez

Auteur: goloum
Date: le 03/12/2008 à 15:45
Chuuut!!!! Ibrahim Manzo faut pas dire ça le niger est un pays democratique où l'egalité et la justice sont les maitres mots.

Re: Cent vingt jours dans les geôles d’Agadez

Auteur: oumarou
Date: le 03/12/2008 à 19:15
Je suis très ému par ton récit Ibrahim. Hélas, dévant tant de méchancétés et l'animosité de être humain, que faire sinon Priez et espérer qu'un jour le Niger prenne consciences de tous ces maux qui l'accable.
Merçi

Re: Cent vingt jours dans les geôles d’Agadez

Auteur: moussa
Date: le 04/12/2008 à 22:27
pourquoi parler de priere toujours, alors que nous même nous pouvons mettre fin à cette tyrannie. nous avons elu ces politiciens pour travailler pour nous s'ils ne le font pas mettons fin à leur mandat pourquoi parler de Dieu....

c'est ça le malheur du nigerien il remet tout à Dieu alors qu'il est responsable en grande partie de ses malheurs...

celui qui ne dit rien consent...

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