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Les Africains et la Francophonie

Auteur: machote
Date: le 29/03/2010 à 19:42
Les Africains et la Francophonie
(Afriqu'Echos Magazine 29/03/2010)



Le samedi 20 Mars 2010 dernier était la date du quarantième anniversaire de l’organisation internationale de la Francophonie. Le Petit Sarkozy organisait au Palais de l’Élysée une cérémonie pour appeler tous ceux qui aiment la langue française d’être les défenseurs de l’intransigeance francophone.

Les Français ne le savent pas mais pour nous autres Africains, nous regardons tout cela avec un détachement visible qui montre que nous ne sommes plus prêts à nous embarquer aujourd’hui encore dans des causes qui ne nous concernent pas. Écoutons cependant le pape de l’identité nationale française, Nicolas Sarkozy qui croit aujourd’hui encore que ce sont les formules et les formulations grandioses et grandiloquentes qui font l’histoire, pauvre petit gars.


« Défendre notre langue, défendre les valeurs qu’elle porte, c’est au fond se battre pour la diversité culturelle de notre monde. Le problème n’est pas l’anglais, le problème c’est le monolinguisme, c’est le prêt-à-porter culturel, c’est l’uniformité » avait dit le président français.

Faire de la francophonie un rempart contre le monolinguisme est un projet grandiose, mais pour qui ? Et surtout au profit de qui ? Les Africains sont-ils prêts aujourd’hui à mener des combats d’arrière garde aux côtés de la France et pour quelles valeurs ? Nous nous souvenons avec amertume du sort que le pays des droits de l’homme avait réservé aux soldats africains qui se sont battus aux côtés de la France pendant les deux grandes guerres.

Nous nous rappelons de la manière dont la France oublieuse avait traité le simple problème des pensions militaires des anciens combattants africains. Nous avons simplement tiré les leçons de cet épisode tragique et dire que nous ne sommes plus prêts à mener un quelconque combat aujourd’hui pour défendre ce qui revient de droit à la France.

L’anglais comme une réalité de la mondialisation

Nous avons pris le temps de bien observer les Anglais et nous constatons qu’ils n’ont pas vécu la décolonisation comme un drame car il ont un esprit plus libéral, mais aussi par ce qu’ils partagent avec la nouvelle puissance américaine, la même langue et la même culture.

C’est ce qui fait que les Britanniques sont à l’aise avec les Africains, au sein du Commonwealth, ils accordent avec le Canada, la Nouvelle Zélande et l’Australie plus de bourses d’études aux Africains que la France et sa Francophonie de pacotille dans laquelle on retrouve la Roumanie, le Cambodge, la Guinée Équatoriale, l’Albanie, le Vietnam, la Pologne, Vanuatu et bientôt la Grèce.

Bref, une petite ONU à la sauce française, pour donner au président français l’illusion que son pays est une puissance mondiale. Alors qu’en réalité c’est une ancienne puissance, qui est dans une position moyenne aujourd’hui dans les relations internationales au même titre que le Portugal, l’Espagne et l’Italie

C’est ce volontarisme britannique, dont nous parlons plus haut, qui fait qu’aujourd’hui dans tous les gouvernements africains sans exception vous trouverez un ou plusieurs ministres qui parlent anglais car ils ont étudié au Canada, au Royaume Unis ou aux USA. Parler couramment l’anglais est devenu aujourd’hui une exigence pour occuper la fonction d’ambassadeur ou de ministre des affaires étrangères dans nos gouvernements africains.

L’anglais comme langue est devenue une réalité de la mondialisation parce que la France, elle-même, est resté spectatrice de la régression de sa propre langue. Figurez-vous que c’est à l’initiative des gens comme le Prince Norodom Sihanouk du Cambodge, des Présidents Bourguiba de Tunisie, Léopold Sédar Senghor du Sénégal et Hamani Diori du Niger, qu’est née l’actuelle organisation internationale de la francophonie le 20 mars 1970 à Niamey en plein cœur du sahel africain.

Il est inutile de rappeler ici que c’est par un coup d’État sanglant, soutenu par la France, putsch dans lequel il avait perdu son épouse Aïssata Diori, que le président Hamani Diori avait quitté le pouvoir. Il voulait simplement vendre l’uranium de son pays aux USA et au Canada.

La vérité est qu’aujourd’hui c’est la France qui a besoin de l’Afrique pour l’avenir de sa langue car la démographie aidant, dans les 30 prochaines années plus de la moitié des locuteurs de la langue française seront des Africains. Or chez tous les Africains le français arrive comme deuxième langue.

Car, en effet, nous parlons nos langues entre nous avant d’utiliser le français pour l’école et nos relations avec l’administration officielle dans nos pays africains francophones. La mondialisation aidant, des pays comme le Rwanda et bien d’autres ont commencé a se mettre à l’anglais faisant perdre du terrain au français par la faute du manque de volonté politique de la part de la France elle-même.

Avec un déficit budgétaire dépassant les deux milliards d’euros, la France qui a importé chez elle la mauvaise gouvernance budgétaire de ses amitiés mafieuses avec les dictatures africaines n’a plus les moyens de porter sa francophonie de pacotille et de babioles.

L’avenir de la France et de sa langue

Les gesticulations et les petits discours de Sarkozy n’y changeront rien ; le français est en perte de vitesse sur la scène internationale. Nous observons que même en Afrique, la France n’est plus écoutée à cause des déclarations à l’emporte pièce de Nicolas Sarkozy lui-même et des dirigeants politiques français qui portent encore en eux des rêves minables de grandeur perdue.

Nous voulons leur rappeler ici les provocations de leur parlement sur le caractère positif de la colonisation, de leur soutien aux génocidaires rwandais, de l’homme africain qui n’est pas assez rentré dans l’histoire sans oublier la création d’un ministère de l’immigration et de l’identité nationale dont le but inavoué est de pratiquer une francité, qui ne se trouve que dans les valeurs judéo-chrétiennes qui ont fondé la nation française.

La francité, c’est-à-dire une discrimination subtile et réelle contre tous ceux qui ne sont pas des Français de souche est une véritable guerre de la France contre une partie de sa propre population. C’est ahurissant et incroyable qu’il y ait encore en France des gens pour penser que ce pays est la patrie des droits de l’homme. La culture française contre celles des autres, c’est-à-dire les Arabes et les Noirs d’Afrique. En d’autres termes, une redéfinition de la nationalité française en fonction des origines de chacun, Adolphe Hitler doit être très heureux dans l’au-delà.

Nous faisons remarquer à tous les petit politiciens français, qu’il y a en politique des jeux qui sont des obstacles à la paix, au progrès, à l’épanouissement national et au développement. Ils appartiennent au vaste domaine des aberrations. La francité dans ce sens est un concept maudit et aberrant sorti tout droit du cerveau congelé et malade d’un politicien de pacotille qui n’a pas encore compris qu’un pays ne peut pas renier une partie de sa propre population, sans s’affaiblir et se renier lui-même.

Le discours de Sarkozy de samedi dernier est pour nous une gesticulation de plus qui ne s’attaque pas aux vrais problèmes de la francophonie en tant qu’espace de solidarité linguistique de progrès, de lutte contre la pauvreté, de dialogue et de partage dans la construction d’une fraternité des peuples. Bref, il faut sortir de la francophonie des bureaucrates pour forger la rencontre de tous ceux qui utilisent le français comme outil de communication. C’est ici que se trouve l’avenir de la langue française.

La France doit se réveiller pour porter sa langue

Avec les Français nous avons appris à observer pour voir si ce qu’ils disent est en adéquation avec ce qu’ils font. Les Allemands, les Américains et les Japonais promettent, dans leurs relations avec nous, ce qu’ils sont sûrs de donner.

A ) La France nous parle de Francophonie, observez les conditions d’obtention d’un visa dans les ambassades et consulats français en Afrique et vous comprendrez pourquoi les Africains se tournent aujourd’hui beaucoup plus vers les États unis, la Grande Bretagne, le Canada et l’Australie. Voilà pourquoi les élites africaines se détournent aujourd’hui de la France et de sa langue. Ils ne cachent même plus leur colère et leur mépris pour tout ce qui vient de la France.

B ) Les Africains sont des êtres très intelligents, le retard technologique et scientifique de leur continent ne doit pas faire croire qu’ils sont dépourvus d’intelligence ; il s’est installé dans leur esprit pour longtemps l’image du Français, fournisseur peu fiable, plaçant des marchandises de mauvaise qualité, des installations dispendieuses et inutiles.

La tendance des entreprises françaises à la surfacturation et leur volonté d’avoir des marchés de construction aux prix forts restent, pour nous, des pratiques dégoûtantes d’un autre âge à l’heure de la mondialisation. Voilà pourquoi, timidement peut-être, quelques gouvernements africains se tournent vers les Américains, les Anglais, les Chinois, les Allemands, les Indiens et autres Japonais pour diversifier leurs relations économiques et commerciales pour certains équipements de qualité.

C) En nous imposant des dictatures comme celles de Mobutu, d’Eyadema, de Bongo ou d’Habyarimana, en favorisant la combine des réseaux mafieux affairistes et criminelles, en couvrant des trafiques d’armes, en encourageant des conflits ethniques, en retardant le développement de nos malheureux pays africains par le soutien à des dictatures criminelles, la France a terni sa propre image en Afrique, pourquoi devons-nous aujourd’hui nous investir dans la défense de sa langue ? Qu’un seul citoyen français nous donne aujourd’hui une seule bonne raison de nous investir dans la défense de sa langue !

Il y a 200 millions de Francophones dans le monde, c’est une goutte d’eau dans ce immense océan dans lequel l’anglais met tout le monde à l’aise. C’est la puissance économique qui porte la langue et c’est le comportement du principal locuteur qui fait aussi que les autres viennent vers sa langue ou pas. Ne pas le comprendre et croire que c’est par le mépris, l’identité nationale et l’arrogance qu’on peut emmener les autres à soi, c’est faire le pari d’un lamentable fiasco.

Conclusion

Pour les Africains, la Francophonie ne signifie pas l’expansion du français au détriment des langues africaines qui sont l’émanation du génie intérieur des peuples africains. Dans cet esprit, le français doit considérer les autres langues comme des partenaires du grand dialogue vers l’universalité de la pensée humaine.

Le continent africain est aujourd’hui primordial pour l’avenir de la Francophonie. C’est le lieu le plus indiqué en terme de croissance possible du nombre des locuteurs ; c’est pourquoi, la France doit sortir des aberrations d’hier pour indiquer le chemin si elle veut que nous la suivions dans la jungle d’un monde où des identités multiples sont en confrontation.

Nous observons le déclin, par manque de moyens, des alliances françaises dans nos pays africains et des bibliothèques des centres culturels français de plus en plus pauvres en livres. Dans le même temps, les centre culturels américains et britanniques organisent des cours d’anglais, des projections de films en anglais et offrent même des espaces d’expression pour nos artistes, chanteurs, peintres et autres dramaturges.

Au sein même de l’union européenne, par manque de combativité et de combattants, le français perd quotidiennement du terrain au profit de l’anglais. L’avenir du français est un combat que la France doit mener elle-même, nous avons accepté, sans contrainte, de faire cohabiter le français aux côtés de nos langues africaines. Nous avons aussi enrichi la langue française en l’obligeant à accepter des mots de chez nous : balafon, djembé, harmattan, calèche, madrasa, yassa, poto-poto, gahou... sont aujourd’hui autant de mots issus du parler africain.

En mêlant nos proverbes à nos récits en français nous avons contribué à donner des petits bâtards à la langue française et pourtant c’est chez nous une seconde langue. Pendant ce temps, ils sont combien les Français qui ont été capables d’apprendre simplement nos langues ?

Ils sont combien les Français qui parle le wolof, le malinké, le Pula, le haoussa, le Yoruba, le baoulé, ou le swahili ? La France aujourd’hui a-t-elle les moyens de porter sa langue pour en faire un instrument d’échange et de dialogue positif avec l’Afrique ? En faisant le bilan aujourd’hui, sommes nous vraiment obligés de parler français ? C’est dans cet esprit que les ministères de la Francophonie de nos gouvernements africains posent un problème de conscience, de fierté et d’identité nationale.

Il faut complètement repenser l’utilité de ces ministères de la Francophonie à un moment où l’eau, la paysannerie et la santé publique sont les parents pauvres de notre quête de développement. Cela nous amène souvent à faire des choix simples comme ceux-ci : au lieu de se faire manger par un petit poisson sans avenir dans les eaux du monde, n’est-il pas mieux de se faire avaler par le gros poisson de l’Anglophonie ? Tout le futur de la langue française et son déclin se trouve dans cette interrogation.

Nous pensons, pour notre part, qu’en dépit de la méchanceté gratuite et des graves erreurs d’appréciation des autorités françaises, c’est dans l’expérience de la cohabitation entre nos langues africaines, le français et l’anglais, que se trouve la formule la plus adaptée à l’évolution de notre continent.

C’est dans cet espace pluriel, imposé par la mondialisation, que nous pourrons valablement reconstruire une tradition de liberté et de démocratie pour notre continent avec le plus de chance de réussir. La France, dans cet esprit, doit sortir de la Francophonie des commis de bureau, pour s’engager dans une vraie Francophonie des peuples qui ont en partage sa langue. C’est dans cette perspective qu’il faut envisager, selon nous, avec modestie, l’action de la Francophonie en Afrique.

Comme le disait si bien le Général David Eisenhover : « La modestie doit être la réaction naturelle de l’homme qui reçoit les acclamations que lui ont valu le sang versé par ses subordonnés et le sacrifice de ses amis. » Tel est le message dont nous sommes porteur au lendemain de la journée internationale de la Francophonie.| Dr Serge-Nicolas Nzi, Chercheur en communication, Lugano, Suisse


dimanche 28 mars 2010 Dr Serge-Nicolas Nzi, chercheur en communication

Re: Les Africains et la Francophonie

Auteur: mahmoudan
Date: le 30/03/2010 à 14:09
La France ne joue pas franc jeu avec ses ex colonies
Elle donne plus de l'importance à ses interêts qu'au devenir des Etats auxquels elle a concedé une indépendance dépendante.
La politique française basée sur l'exploitation de l'homme africain et de ses richesses, si elle ne change pas ne favorise nullement l'épanouissement de l'homme en Afrique.Elle s'est completement banalisée dans des méandres confus avec l'arrivée de Sarkozy qui une fois à gauche une fois à droite,maintient les dictateurs.
La langue française est un héritage commun que les francophones doivent défendre et auréoler en le dissociant des politiques trop hypocrites.
L'afrique doit se liberer des politiques actuelles qui ont montré leur vrai visage et compter sur ses forces internes.

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