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Faune. Les gazelles menacées d’extinction en Afrique

Le gouvernement algérien a décidé de soumettre quatre propositions à la convention sur le commerce international des espèces de la faune et de la flore sauvages menacées d’extinction (CITES) pour renforcer la conservation internationale d’une espèce de cerfs et de trois espèces de gazelles. Il s’agit de la gazelle de cuvier (gazella cuvieri), de la gazelle dorcas (gazella dorcas), de la gazelle à longues cornes (gazella leptocros) et du cerf de Barbarie (cervus elaphus barbarus) qui sont confrontés à une perte d’habitat, au braconnage et à la contrebande.

Ils sont localisés principalement en Afrique du Nord et de l’Ouest. Le réseau pour la survie des espèces (SSN), une coalition d’environ quatre vingt organisations membres de la CITES qui s’activent pour la promotion, l’amélioration et le respect strict de la convention, a félicité l’Algérie pour sa décision tendant à sauver une espèce menacée. Ces espèces seront inscrites à l’annexe I de la CITES qui comprend toutes les espèces menacées d’ex-tinction et qui sont ou pourraient être affectées par le commerce. La rencontre des parties à la CITES du 3 au 15 juin à La Haye (Pays Bas) va décider du cas de cette espèce en danger. Selon Mme Astroud, coordinatrice du bureau régional de l’Afrique francophone du SSN, le commerce des cornes, des peaux, de la viande et des trophées provenant de ces animaux a causé des déclins de populations considérables. C’est pourquoi, sans action immédiate et décisive, ces régions du continent africain peuvent perdre une partie précieuse de leur héritage naturel.

Ces espèces sont déjà inscrites à l’an-nexe I de la convention sur la conservation des espèces migratrices qui énumère les espèces en danger, à l’annexe III qui intègre toutes les espèces qu’une partie déclare soumises, dans les limites de sa compétence, à une réglementation tendant à empêcher ou à restreindre leur exploitation, et nécessitant la coopéra-tion des autres parties pour le contrôle ou le commerce. Aussi, l’union internationale de conservation de la nature (UICN) a classifié les trois espèces comme faisant face à un risque d’ex-tinction globale plus élevé. Le cerf de barbarie est, lui, menacé par la perte et la dégradation de l’habitat, le braconnage et la chasse. La nature étant un élément vital pour l’Homme, la protection de chaque espèce est un combat gagné en faveur de la biodiversité.
H.Adamou (Source : SSN)

Effectivement, l'Algérie a un vaste programme pour l'élevage et la réintroduction de la gazelle en milieu naturel ! D'ailleurs, il devrait y avoir un site pas loin de chez nous, à El Golea/El Meniaa !

Bravo, d'avoir attiré l'attention sur ce problème écologique !

Elisabeth