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5è édition de la journée l’étudiant nigérien au Sénégal
La culture nigérienne a l’honneur

Le 24 février dernier, les étudiants nigériens au Sénégal ont célébré la 5è édition de la journée de l’étudiant nigérien au Sénégal. Véritable moment de retrouvailles entre les étudiants nigériens basés au pays des Diouf et autres Guèye, cette 5è édition a permis aux étudiants nigériens de mettre en valeur la culture nigérienne, à travers des danses et des chants des différentes communautés ethniques et linguistiques du Niger, le tout accompagné par un habilement typiquement nigérien. C’est toute la communauté nigérienne basée au Sénégal qui s’est jointe aux étudiants pour célébrer la 5è édition de la journée de l’étudiant nigérien, parrainée par l’ancien ministre nigérien de l’intérieur, M. Mohamed Moussa,fonctionnaire à l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne (ASECNA).Dans un discours qu’il a lu à l’occasion,le président de l’Amicale des étudiants nigériens au Sénégal, M. Ahiya Mohamed Kourouza, a dit que l’objectif de cette 5è
édition de la journée de l’étudiant nigérien au Sénégal est « de présenter la culture nigérienne dans toute sa diversité. Cette édition, a-t-il poursuivi, a la particularité de rendre hommage au feu Professeur Dan Dicko Dan Koulodo pour tous les efforts qu’il a fournis pour l’Enseignement
supérieur au Niger, en faisant partie du groupe de quatre professeurs ayant
servi au Centre d’Enseignement Supérieur qui deviendra par la suite Université de Niamey, actuelle Université Abdou Moumouni de Niamey. La jeunesse que
nous sommes, a ajouté M. Ahiya Mohamed, a besoin des modèles et des
références pour se tracer un chemin et construire la patrie». Toujours selon le
président de l’Amicale, « la 5è édition de la journée de l’étudiant nigérien au
Sénégal est également marquée par une vivante leçon matérialisée par la personne de M. Mohamed Moussa, parrain de la manifestation, dont toute la
vie fut marquée par l’engagement militant (Ndlr : il fut membre du bureau exécutif national de l’Union des syndicats des travailleurs du Niger), l’ardent désir de servir son pays… ». Au nom de l’intégration, les étudiants nigériens au Sénégal ont ouvert leur fête à leurs collègues comoriens et guinéens, qui en ont profité pour présenter quelques aspects de leurs cultures. Quand on sait que la plupart de nos représentations diplomatiques
ne jouent véritablement leur rôle de « marketing » de l’image du Niger à
l’extérieur, pourquoi le gouvernement nigérien ne va soutenir les regroupements des étudiants et les communautés nigériennes
basés à l’extérieur pour mieux « vendre » l’image de notre
pays ? La question est posée à qui de droit !

H.A La Griffe du 3 MARS.
http://www.tamtaminfo.com/newspapers/griffe.pdf