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Petite hirondelle

Qu’as-tu petite hirondelle ?
Es-tu touché en ta liberté ?
Tes ailes ne me semblent pas rudimentaires !
Mais ton humeur semble profondément affligée !
Puis-je t’apporter mes bons offices ?

Ah !fils d’Adem
Regardes autour de toi et contemples profondément la nature !
Cette nature qui s’acharne sur toutes les hirondelles
Cette machine s’arme de tous ses fardeaux pour nous pétrir
Cet instrument dépourvu de toute pitié semble déterminé à étancher sa soif

Pauvre petite hirondelle !
Interroges les rivières, les mers et les océans
Ils gémiront ton importance et ton existence
Interroges le soleil, la lune et les étoiles
Ils clameront ton innocence et ta présence
Me fais-tu part de ta mélancolie ?

Ah !fils d’Adem
Ne vois-tu pas cette atmosphère, si morose et si maussade ?!
Ne vois-tu pas ce ciel, si triste et si mélancolique ?!
Ne vois-tu pas les bourgeons et les fleurs se faner ?!
Ne vois-tu pas la verdure perdre exponentiellement son éclat ?!

Pauvre petite hirondelle !
Je t’offrirai le bonheur le plus resplendissant
Je t’offrirai l’espoir le plus splendide
Je te frayerai le chemin d’un nouveau souffle !
Connais-tu le Ténéré, petite hirondelle ?

Ah !fils d’Adem
Tu viens d’essuyer mes larmes !
Tu viens de ressusciter l’empire de mon espoir perdu !
Dis-moi !fils d’Adem, je t’en conjure !
Parles moi de ce royaume ! Parles moi de ce Ténéré !

Vois-tu la chaîne montagneuse, si livide, là-bas ?
C’est les Aurès, survoles-les !
Puis le Tassili, le Hoggar et ne te repose !
Ne sois pas surprise par le grand océan du sable orangé!
Ni par le doux soleil doré du printemps !
C’est le Ténéré à l’affût de tous les malheureux
Vas et continues librement ton chemin !
Vas jusqu’au cœur du royaume hospitalier
Tu verras une série des îlots de verdure, çà et là, ornant l’immense royaume
C’est les oasis de l’Air ! Le flambeau du Ténéré
Etanches ta soif !
Vas et continues librement ton chemin !
Vas jusqu’aux confins du royaume hospitalier
Tu verras une large ceinture des arbres verdoyants et fleurissants
Traversés par des étangs sanglotants à travers des galets répandu
C’est l’Azawak ! Le trône du Ténéré
Aspire la fraîcheur de la liberté dans la solitude du royaume mystérieux !
Tu verras une venelle à travers les arbres
Survole-la !
Vas et continues librement ton chemin !
Tu verras un village perché sur une dune argentée
C’est Agawen ! Le berceau de mon enfance
Surtout chemin faisant cueilles-le une rose
Lis-le mes maux !
Chantes-le ta meilleur mélodie du printemps !


Par ZSM

Salut! c'est toi qui a fais ce poeme mais ils sont super !!!c'est formidable!et dans le deux poemes, j'ai ressentis une sorte de nostalgie du pays (du Niger) est plus precisement les zones Touaegue !Ahh !oui j'ai connu la meme chose , car je suis resté 05 ans en Algerie !mon pays m'avais terriblement manqué !du courage ! tout passe !merci pour ces poemes!et continue a ecrire ;

Ton poème est beau et triste à la fois. Du courage l'ami, ne baisse pas les bras, ne laisse pas la nostalgie assombrir ton visage et éloigner de toi tous les projets qui t'ont fait partir. Tu reviendras, c'est sûr. Et tu réussiras.