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Interview Hama Amadou

Auteur: Alkhak!
Date: le 17/06/2009 à 20:13
A l'hôtel Concorde de la Porte Maillot, à quelques mètres de l'hôpital américain de Neuilly, où il reçoit des soins depuis qu'il a pu s'extirper de l'enfer du bagne de Koutoukalé, Hama Amadou, l'ancien Premier ministre du Niger, en relative bonne forme, nous a reçu le mardi 26 mai 2009. La veille et à la surprise générale, le président Tandja avait dissout l'Assemblée nationale. Signe s'il en était que l'homme du " tazartché " tient mordicus à son affaire. Notre interlocuteur de ce matin n'est-il pas du reste la première victime expiatoire de cette folle ambition du président nigérien de rester à la tête du pays au-delà de son mandat constitutionnel ?
Cette dissolution du parlement et la rumeur persistante qui provenait de Niamey indiquant que Tandja avait ordonné l'arrestation en masse des opposants ce jour même (une liste de 17 personnes avance-t-on) vont influer notre entretien. Le téléphone de Hama Amadou n'arrête pas de sonner. Il est en contact permanent avec les leaders politiques à Niamey, où se met en place un front anti révision. Mais il est aussi sollicité par les médias internationaux qui diffusent sur l'Afrique. Même loin de Niamey, Hama reste toujours incontournable. Le parti présidentiel, le MNSD/Nasara, lui est encore majoritairement acquis. Sur les 48 députés, une bonne trentaine lui serait restée fidèle, de son propre avis. Si on devait aller directement à de nouvelles législatives, il est sûr que le président n'aura pas la majorité. Mais il n'est pas évident que les choses se passent comme prévu par la constitution, parce que de son propre avis, Tandja ferait actuellement du "cabotage politique" qui ne laisse présager rien de bon pour le Niger.


Comment va la santé aujourd'hui ?

Je continue à faire des examens. J'aurai les résultats dans une dizaine de jours (NDRL nous étions le 26 mai 2009). A partir des résultats, on saura quoi soigner exactement.

Et le moral ?

Quand on est un homme politique, on a intérêt à avoir un moral en acier. En Afrique surtout, un homme politique doit s'attendre aux situations les plus imprévisibles et les plus inimaginables.

En ce qui vous concerne, à quel moment le divorce est intervenu entre vous et le président Tandja. Vous êtes considérés comme celui qui a fait Tandja, politiquement ?

Disons que ce n'est pas un divorce, c'est une répudiation. La question serait plus appropriée si elle était adressée à Tandja lui-même. Un jour, j'ai constaté qu'il a décidé de mettre un terme à nos rapports dans des conditions inqualifiables. Parce que j'ai toujours fait preuve de fidélité et de loyauté à son endroit. Mais depuis un certain temps, je le suspectais de vouloir se maintenir au pouvoir.

Vous voulez dire que la rupture est intervenue à partir du moment où Tandja a eu l'ambition de ne plus quitter le pouvoir au terme des deux mandats que lui autorise la constitution ?

Il ne me l'a jamais dit ouvertement. Mais à travers certains propos, notamment certaines interventions en Conseil des ministres, j'avais compris que la présente constitution le gênait. Un jour en Conseil des ministres, je ne sais pas si c'est l'émotion qui lui a fait perdre son contrôle, il s'en est pris en des termes très durs, aux initiateurs et aux rédacteurs de la présente constitution, notamment en ces aspects qui la verrouillent contre toute révision principalement pour le mandat présidentiel. J'ai compris qu'on ne pouvait pas être véhément contre ceux qui ont verrouillé la constitution si quelque part on ne nourrissait pas d'ambitions de se maintenir. Ça devait être en 2005 que ces propos lui ont échappé.
A cette période, j'avais constaté aussi qu'il intensifiait autour de moi des contrôles et cela jusque dans les services rattachés au cabinet du Premier ministre. J'ai compris alors que tout cela ne pouvait relever que d'une volonté de se débarrasser de moi.

Si vous avez compris très tôt qu'il vous en voulait, c'est quand même curieux que vous n'ayez rien entrepris pour vous protéger.

Comprenez bien que nous sommes dans un contexte où celui qui tire le premier est un homme mort politiquement. Si j'avais commencé le premier à accuser le président Tandja, même si j'exhibais des preuves, j'aurai été celui qui l'a provoqué. Tout ce qu'il me ferait serait alors justifié. Il fallait que je le laisse tirer le premier afin de mettre en évidence la trahison qu'il ourdissait contre moi.
Il faut bien comprendre que la mentalité et la psychologie sociales au Niger sont telles que si j'avais agi en premier, j'aurais été incompris. D'autant plus que rien ne laissait voir son jeu à l'époque. Les gens m'auraient alors traité d'ambitieux, d'être trop pressé et de manquer de respect à un aîné. Donc tactiquement, je devais le laisser faire. J'avais déjà fait sept ans comme Premier ministre. J'avais déjà demandé qu'il me laisse partir dès fin 2007. Il a refusé. J'avais demandé qu'il me laisse me présenter aux législatives en 2004, il avait refusé. J'étais méfiant, mais je ne pouvais pas résister à l'ensemble des pontes du parti. J'avais dû m'incliner, mais je savais bien que cela cachait des arrières-pensées mauvaises. Ce n'était pas par naïveté que je l'ai laissé faire. C'était par tactique. Comme il a tiré le premier, au Niger aujourd'hui, c'est lui qui a la plus mauvaise presse. Il apparaît comme quelqu'un indigne de confiance. Le coup qu'il m'a fait l'a complètement démoli auprès de l'opinion publique nigérienne. Tout le monde sait quel type de relations nous avons entretenu ce monsieur et moi. Et combien je l'ai aidé.

A propos, il y avait, à ce qu'on dit, un pacte secret entre vous. Qu'en est-il exactement ?

Absolument. Avant que l'on ne commence à faire de la politique, c'est moi qui lui ai proposé de créer un parti et nous engager. J'avais pris l'engagement de le soutenir pour qu'il fasse deux mandats à la tête du pays. Après quoi, lui aussi devait me soutenir. Ce à quoi il s'était engagé et devant un témoin. Moi j'ai tenu parole. Je l'ai soutenu pour ses deux mandats. Quand mon tour est venu, il m'a trahi.

Qui était ce témoin, si éventuellement on peut savoir qui c'est ?

Ce témoin est connu de beaucoup de Nigériens. Il s'agit de Amadou Atindé. Et c'était en 1991, avant même la conférence nationale souveraine. J'ai décidé de m'associer avec lui en ayant à l'esprit les conseils du président Kountché dont j'avais été le directeur de cabinet. Pour le président Kountché, Tandja était celui avec qui on pouvait créer un parti qui a une véritable assise nationale. Il était aussi celui qui pouvait nous permettre de gagner la présidentielle.

Quand le président Tandja décide de dévoiler ses nouvelles ambitions, vous en faites immédiatement les frais. Vous êtes accusé d'avoir détourné 100 millions. Au juste, c'était combien vos fonds secrets ?

Comme Premier ministre, mes fonds secrets étaient d'environ 600 millions.

Malgré les 600 millions de fonds secrets, vous avez quand même détourné 100 millions destinés à la presse ?

C'était des accusations ridicules. D'ailleurs, quelque temps après, le montant du détournement a été revu à la baisse pour n'être plus que de 59 millions.

Expliquez-nous de quoi s'agissait-il au juste cette affaire de 100 millions ?

En 2001, deux ans après notre arrivée au pouvoir, le président Tandja m'a instruit de faire du lobbying médiatique pour l'image du Niger, parce qu'en deux ans, nous avions obtenu des résultats en terme de redressement des finances publiques. Or malgré cela, le Niger continuait à être vilipendé au niveau de la presse internationale. J'ai dit au président que pour faire ce lobbying, il fallait de l'argent. Il a instruit le ministre des Finances de mettre à ma disposition 100 millions. J'ai rétorqué en disant que pour la presse, 100 millions c'était rien, puisqu'il fallait à la fois mobiliser la presse nationale et celle internationale. Le président a répondu qu'il fallait commencer par ça et par la suite on verra.
Quelques temps après, le ministre des Finances met à la disposition du cabinet du Premier ministre 100 millions pour la presse. J'ai compris que cet argent était destiné à faire ce que le président Tandja avait dit. Mais je m'étais organisé à ce que tout journaliste local qui bénéficiait de ce fonds puisse émarger sur un document. Nous avions donc la justification de ceux qui ont pris l'argent et le montant qu'ils ont pris. Il faut rappeler que ce fonds a été mis en place en mars 2002. En ce qui concerne la presse internationale, j'ai fait organiser à Paris un grand déjeuner de presse et les factures de la prestation étaient disponibles.
Quand nous avons été convoqué à la brigade de recherche de la gendarmerie, nous avons apporté les justificatifs qui s'élevaient à environ 99 millions 750 mille francs CFA. Pour les gendarmes qui nous ont auditionné, l'affaire était terminée. On ne pouvait pas parler de détournement puisque nous avions les justifications de l'utilisation de l'argent. Les journalistes nigériens qui en avaient bénéficié sont venus témoigner et ont reconnu les montants mentionnés au regard de leur nom. Les gendarmes transmettent leur PV au procureur de la République qui balaie le travail des gendarmes au motif que les pièces justificatives ne sont pas éligibles.
Au niveau de l'Assemblée nationale, nous apprendrons plus tard que les députés ont été achetés 10 millions chacun, afin de nous mettre en accusation. L'objectif était de me maintenir en prison jusqu'à la fin des élections de 2009. Avec ma neutralisation, Tandja croyait que les choses allaient être faciles pour lui. Mais dans un point de presse, je l'avais mis en garde en lui prédisant ce qui lui arrive présentement.

Le président Tandja est assez clair maintenant sur ses intentions. Sur quoi s'appuie-t-il dans cette entreprise où il donne l'impression de braver tout le monde ?

Le président Tandja est téléguidé par des marabouts qui le conduisent directement dans l'impasse. Aujourd'hui, il installe le Niger dans une grave crise. Je ne peux pas lire dans les pensées du président, mais je doute bien qu'il ne se livre actuellement à une sorte de cabotage politique sans issue. Il a dissout l'Assemblée nationale et la loi lui fait obligation d'organiser des législatives au plus tard dans 90 jours. Je ne vois pas comment il pourrait respecter ce délai dans les conditions actuelles de notre Commission électorale. Ensuite, s'il persiste dans son aventure, alors que la Cour constitutionnelle lui a donné un carton jaune, je ne vois pas devant quelle instance il ira prêter serment si d'aventure il obtenait son maintien à la tête de l'Etat. Je dois rappeler que les membres actuels de la Cour constitutionnelle sont en poste jusqu'en 2012 et ils sont inamovibles.
Ensuite, en prononçant la dissolution de l'Assemblée nationale, il a élargi le front des mécontents. Parce que, même si des partis politiques s'étaient prononcés contre son projet de référendum, certains leaders s'étaient bien gardé de se prononcer. La dissolution de l'Assemblée nationale devrait délier certains d'entre eux des réserves qu'ils observaient jusque là.

Dans ces conditions, peut-on craindre un coup d'Etat militaire ?

Je ne sais pas. Mais l'expérience a montré que les brodequins justifient leur intrusion par des situations pareilles. Et il faut surtout se méfier quand ils ne disent rien. Ce que je dois ajouter, c'est qu'une dictature, comme celle qui est à l'œuvre actuellement au Niger, est dangereuse aussi bien pour les civils que les militaires.

Avez-vous, dans la situation présente, le soutien de la France ?

La France n'a pas de responsabilité dans la dévolution du pouvoir au Niger. Maintenant si cela se passe en dehors du cadre démocratique, c'est possible.

Le président Tandja évoque itérativement le besoin de terminer ses " chantiers " avant de partir. Vous qui avez été son Premier ministre sept ans durant, de quels chantiers parle-t-il au juste ?

Il s'agit, de mon point de vue, de deux chantiers importants. Le pétrole et l'uranium. Pour le pétrole, le contrat est déjà signé avec les Chinois. Pour l'uranium aussi, AREVA a revu les modalités. Le président Tandja avait été illusionné par les prix de l'uranium au moment de la révision des contrats. Malheureusement pour lui, les cours de l'uranium suivent aussi ceux du pétrole. Ils ne cessent de s'effondrer depuis. Dans ces conditions, beaucoup de chantiers pourraient connaître des difficultés pour se réaliser dans les trois ans demandés par le président. Mais je constate que sur ce point aussi, les " tazartchistes " ont évolué. Il ne s'agit plus d'une prolongation de mandat, mais d'une suppression de la limitation des mandats présidentiels.

Quelle est la couleur politique de Hama Amadou ?

Je suis un libéral. Parce que pour partager, il faut d'abord produire abondamment n

Interview réalisée par
Newton Ahmed Barry


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Pourquoi Tandja a dissout l'Assemblée

Selon des informations concordantes, l'avis de la Cour constitutionnelle aurait créé un véritable émoi chez le président Tandja qui n'avait pas prévu que ses contempteurs iraient aussi loin. Il savait qu'il ne pouvait pas compter totalement sur les parlementaires nigériens qui ont à maintes reprises montré leur indépendance d'esprit. Mais il était confiant de pouvoir en retourner un nombre assez suffisant pour conduire à bien son projet. Il l'aurait déjà réussi une fois, pense-t-on, en s'achetant suffisamment de députés pour mettre en accusation l'ex- Premier ministre Hama Amadou, dans une affaire qui reste vraiment à établir. Et puis malgré la sortie tonitruante de son parti, la CDS, Mahamane Ousmane, le président du parlement, était resté bien discret. Une attitude comprise par les "anti-tazartchistes" comme une bienveillante indifférence qui faisait bien les affaires de Tandja.
Quand les députés saisissent la Cour constitutionnelle et que celle-ci rend son avis le 25 mai, c'est la panique à bord chez Tandja et ses lieutenants, dont les deux plus proches de lui, se retrouvent au palais présidentiel pour parer au plus pressé. La crise aurait été gérée par deux inconditionnels du président. Albadé Abouba, ministre nigérien de l'Intérieur et Issoufou Sako, le patron des services de renseignements. Ils ont analysé toutes les éventualités de droit ouvertes par l'avis de la Cour constitutionnelle. Celle qui leur paraissait la plus menaçante était la mise en accusation du président par les députés pour "haute trahison". En effet, l'avis de la Cour est sans équivoque : "le président de la République ne saurait engager ou poursuivre le changement de constitution sans violer son serment". Alors le duo a décidé de ne pas laisser le temps aux députés de porter le coup fatal. La décision a été prise de dissoudre l'Assemblée nationale, sans attendre même le retour de son président qui était en mission au Nigeria. De l'avis des deux lieutenants de Tandja, il ne fallait pas laisser plus de 48 heures aux députés.
Maintenant que l'Assemblée nationale est dissoute, le président et les siens se retrouvent avec un autre gros souci, le temps. Il faut en effet obligatoirement convoquer des législatives d'ici à 90 jours, si le pays est toujours gouverné par la présente constitution. La parade ici aussi a consisté à organiser, avant la fin de ce délai, le référendum promis. Si, comme le pensent le président et ses partisans, le oui l'emporte, ils se retrouveront alors dans un environnement constitutionnel plus favorable qui leur donnerait le temps de programmer à leur guise de nouvelles législatives. De toute façon, la conséquence directe d'une victoire du oui au référendum du 4 août prochain ( la date a été fixé le 5 mai dernier) serait d'abord d'accorder un bonus gratuit de trois ans au président, avant qu'il ne se présente à nouveau à la présidentielle. Il est prévu en effet, une disposition transitoire qui autorise que le président Tandja s'octroi, sans frais, trois ans de plus à la tête de l'Etat. En définitive, si le tazartché l'emporte le 4 août prochain, Tandja aurait tout gagné. Un bonus exceptionnel de trois ans, avant qu'il n'inaugure les mandats sans fin dans des élections présidentielles qui ne seront que factices .

Recours constitutionnel contre le référendum de Tandja
L'opposition nigérienne a déposé dans l'après midi du lundi 08 juin, un recours devant la Cour constitutionnelle. Cette démarche du Front pour la Défense de la Démocratie (FDD) vise à mettre un terme au projet de référendum sur la Constitution entrepris par le président Tandja. La Cour dispose de 05 jours pour statuer sur la légalité ou non d'un tel référendum. En attendant, opposition et parti au pouvoir polémiquent sur la compétence de la Cour constitutionnelle à rendre un arrêt sur cette requête qui lui est adressée. Les partisans du président Tandja estiment que "c'est la Chambre administrative de la Cour suprême qui peut étudier un tel recours". Tandja est accusé devant la Cours constitutionnelle d'"excès de pouvoir en matière électorale".


Par Newton Ahmed Barry
évenement-bf.net

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